Tout a commencé en 1940 lorsque l’armée américaine décide de se doter d’un véhicule léger pour faciliter la mobilité de ses soldats lors des phases de reconnaissance. Le cahier des charges d’un grand « appel d’offre » peut être résumé en quelques données : 4 occupants, une capacité de chargement de 230 kg de matériel et pouvoir évoluer partout, sur tous les terrains. Et même sur les rails, une fois les pneus démontés d’ou une largeur de voie de 1,494 m.
Rapidement, plusieurs sociétés se mettent au travail pour développer leur prototype dont American Bantam Car Company, Willys et Ford. En octobre 1941, Willys remporte le marché notamment grâce à la motorisation proposée (Go Devil de 60 ch). Le moteur Ford ne faisant que 40 ch. Puis après la terrible attaque subie à Pearl Harbor, l’armée américaine décide de se fournir auprès d’un second constructeur et c’est le modèle Ford qui est sélectionné avec sa GPW.
Très vite, l’auto est surnommée Jeep. Plusieurs origines peuvent être données à ce nom qui traverse toujours les âges : GP pour General Purpose (propositon générale), Just Enough Essential Parts (juste assez pour l’essentiel). La plus insolite des versions est celle issue du dessin-animé Popeye dont l’un des personnages aux dons incroyables, un ours jaune, est prénommé Eugène the Jeep.
La Jeep sera déployée sur toutes les zones de conflit de la Seconde Guerre mondiale et de manière très facile car elle était envoyée en kit dans des caisses en bois. Il suffisait ensuite de la monter. Cette opération a permis aux soldat d’apprendre par cœur la Jeep. De surcroît, elle était facilement réparable sur les champs de bataille. L’histoire retiendra aussi qu’au début de son utilisation, de nombreux accidents ont eu lieu car les militaires n’avaient pas l’habitude de conduire une voiture aussi légère et dynamique. Au total environ 650 000 Jeep seront assemblées entre les productions Willys et Ford). Ce chiffre correspondant seulement à la période de la guerre.
Multi-usage, l’auto a servi presque à tout durant la guerre 39-45, de voiture pouvant transporter les blessés à un véhicule de combat une fois équipé d’une mitrailleuse, ou encore de porte-drapeaux ou voiture de commandement.
La France s’en souvient bien sûr comme celle qui a été le symbole du Débarquement et de la libération de Paris. Nous avions d’ailleurs rendu un hommage à la Jeep lors de notre road trip mémoriel en Normandie (photo ci-dessous à lire ici).
Ainsi de nombreux passionnés d’histoire continuent à faire vivre la « légende Jeep ». FCA (Fiat Chrysler Automobiles) entretient avec brio le mythe à travers la forme d’un bidon d’essence reprise pour la signature visuelle arrière de la Renegade.
Concluons avec quelques chiffres, ceux des principales caractéristiques techniques du « soldat roulant » :
La rédaction
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