Dans un an jour pour jour, les Jeux Olympiques d’été Paris 2024 débuteront dans la capitale. Au total, en Île-de-France (Paris inclus), ce sont 25 sites dits “Olympiques” qui seront ouverts aux compétitions dont 13 pour la seule ville de Paris. Alors, à quoi les automobilistes franciliens et autres professionnels de la route doivent s’attendre dans 1 an et après ? En effet, certains aménagements mis en place pour les JO de Paris 2024 seront pérénnisés, soit un objectif porté par la maire de Paris, Anne Hidalgo.
Les Parisiens et les Franciliens qui seront présents, lors des JO Paris 2024, pour travailler et celles et ceux qui n’auront pas la chance de partir en vacances durant les Jeux Olympiques d’été Paris 2024 (26 juillet au 11 août 2024) devront, laisser leur voiture à leur domicile. Voilà comment résumer, au mieux, la situation. Des “voies olympiques” aux pistes cyclables, en passant par les zones de sécurité des 25 sites olympiques évoqués en introduction, l’automobiliste ne sera pas le bien bienvenu. Comme le répète, régulièrement, Anne Hidalgo, il faudra privilégier les transports en commun, le vélo ou encore, ses jambes, lors des JO Paris 2024. De plus, depuis 2,3 ans, faut-il rappeler que les travaux d’aménagement liés aux Jeux causent de réels soucis de déplacements dans Paris ?
Pour commencer, rappelons que durant la période des JO Paris 2024, des “voies olympiques” seront en fonction. Au total, ce sont environ 185 km d’axes de circulation qui sont concernés par ces “voies olympiques”, notamment pour le périphérique et l’A1, l’A3 ainsi que l’A4. Sur ces “voies olympiques”, seuls les véhicules dits “accrédités” (athlètes par exemple), les services d’urgence, les services de sécurité, les transports en commun, taxis et personnes à mobilité réduite, auront le droit de circuler.
Pour le périphérique parisien, une de ses 4 voies (par sens de circulation) sera donc dédiée aux JO Paris 2024, sauf au sud-est. On vous laisse donc imaginer les difficultés de circulation que les usagers du périphérique vont rencontrer durant les Jeux Olympiques d’été Paris 2024. Rappelons, si cela est encore nécessaire, que le périphérique parisien est un axe de circulation hautement stratégique, bien au-delà de sa seule fonction pour les Parisiens et Franciliens. En effet, le périphérique, à l’échelle de l’Europe, fait le lien entre le nord et le sud, entre autres, pour les transports de marchandises.
Durant les Jeux Olympiques Paris 2024, ces “voies olympiques” seront surveillées par des radars. Des expérimentions sont, ainsi, en cours, entre autres, sur l’A86 (photo ci-dessus) et les radars dits “olympiques” devraient être encore plus testés lors de la Coupe du Monde de Rugby 2023 (8 septembre au 18 octobre). Après les JO Paris 2024, Anne Hidalgo et son équipe souhaitent pérenniser les voies olympiques du périphérique pour qu’elles soient, alors, dédiées à la pratique du covoiturage.
Revenons sur les sites olympiques car, ils seront sécurisés par de larges zones de contrôle où il sera donc impossible de circuler en voiture. On peut donc s’attendre, dans Paris, non sans humour et provocation, à des “embouteillages olympiques”.
Anne Hidalgo souhaite donc mettre les Parisiens et Franciliens au vélo durant les JO Paris 2024. A ce titre, 60 km de pistes cyclables vont s’ajouter à ceux déjà en place. Ces nouveaux 60 km seront répartis entre la capitale et ses villes limitrophes, principalement en Seine-Saint-Denis. Ces 60 km seront, après les Jeux Olympiques Paris 2024, conservés.
Enfin, à noter que le grand projet de végétalisation et de piétonnisation de la zone du Trocadéro, et ses alentours, souhaité par la mairie de Paris, ne verra pas le jour. En effet, la justice s’y est opposé suite à la demande effectuée par la Préfecture de Police de Paris.
La rédaction
Photos : images d’illustration LesVoitures.com et et Ville de Paris