C’est officiel. Kia met un terme à l’aventure de la Ceed en Europe. Lancée en 2006 et pensée pour le marché européen, la compacte coréenne aura connu trois générations. La dernière, commercialisée depuis 2018 et restylée en 2021, tirera sa révérence en 2025. Pour lui succéder, Kia introduit la K4, une berline compacte thermique au design affirmé et à la technologie embarquée ambitieuse. Présentée au Salon de New York en avril 2025, elle arrivera sur le marché français fin 2026, exclusivement en version hybride.
La Kia K4 destinée au Vieux Continent adopte une carrosserie cinq portes à hayon, proche d’un break dynamique. Elle affiche des dimensions généreuses avec 4,44 m de long et 1,85 m de large, soit des proportions similaires à celles de sa cousine électrique, la Kia EV4. Le profil se distingue par une ligne de toit fuyante, des surfaces lissées, et des poignées arrière intégrées au montant C, contribuant à une esthétique épurée. Les arches de roue noires laquées et les ailes arrière élargies renforcent son assise visuelle.
La face avant se veut résolument moderne. Elle arbore des phares géométriques avec une signature lumineuse « Star Map », inspirée du SUV EV9. Le logo Kia trône sur un capot plat, encadré par un jonc chromé reliant les optiques. La calandre noire mêle barrettes horizontales et verticales. Le bouclier intègre une large entrée d’air et des ouïes latérales factices, soulignées de noir brillant et de couleur carrosserie.
À l’arrière, la lunette fortement inclinée est surmontée d’un béquet à double bosse. Les feux à LED en forme de C débordent sur les ailes et le hayon. Le bouclier, traité façon diffuseur, intègre trois éléments noirs vernis : un support de plaque central et deux catadioptres verticaux.
L’intérieur mise sur une ambiance sérieuse et technologique. La planche de bord est dominée par une dalle numérique de 29,9″, divisée en trois zones : un combiné d’instrumentation de 12,3″, un écran tactile central de 12,3″, et un écran vertical de 5,3″ destiné aux réglages de la climatisation. Le système multimédia, hérité de l’EV9, est compatible Apple CarPlay et Android Auto sans fil. Il intègre un assistant vocal à IA générative, capable de gérer navigation, climatisation et audio.
Malgré cette modernité, Kia conserve, à raison, des commandes physiques sous l’écran central de la K4 et un levier de vitesses classique sur la console. L’espace à bord est généreux avec 964 mm aux jambes et 973 mm de garde au toit. Le volume de coffre atteint 438 l, sans compromis sur l’habitabilité.
La gamme européenne comprendra cinq motorisations, dont deux électrifiées. Le 1.0 T-GDI 3-cylindres essence de 115 ch sera proposé en version classique ou micro-hybride, avec boîte manuelle ou automatique DCT à 7 rapports. Le 1.6 T-GDI 4-cylindres essence sera décliné en 150 ch et 180 ch, uniquement avec la boîte automatique. Toutefois, en France, seule la version hybride sera commercialisée.
Bien que Kia n’ait pas encore officialisé les spécifications, il est probable que cette motorisation repose sur le 1.6 T-GDI hybride de 239 ch, avec boîte automatique à 6 rapports, déjà prévue pour le Sportage restylé. À noter : la K4 ne sera pas proposée en version 100 % électrique. Ce rôle est réservé à l’EV4, disponible en cinq portes et fastback.
La Kia K4 embarque les dernières aides à la conduite (ADAS) conformes à la norme GSR 2. Elle propose le freinage d’urgence autonome avec détection des piétons et cyclistes, la détection d’obstacles en marche arrière, et un avertisseur de distraction du conducteur capable d’arrêter le véhicule en cas d’inactivité. Elle offre également une conduite semi-autonome de niveau 2 sur autoroute, combinant régulateur adaptatif intelligent et centrage dans la voie.
Enfin, fabriquée à Pesquería au Mexique, la Kia K4 hybride s’annonce comme une compacte ambitieuse. Elle vise à redéfinir les standards du segment C thermique en Europe. Un modèle qui combine design, technologie, habitabilité et efficience, tout en marquant une rupture avec l’ère Ceed.
La rédaction
Photos : Kia
