Lotus Technology vient de présenter ses résultats financiers sur la période comprise entre le 1er janvier et le 30 septembre 2024. Le constructeur automobile britannique affiche, à date, une perte nette de 667 M$ l’obligeant à revoir sa stratégie. Il en est donc fini d’une gamme 100% électrique pour l’horizon 2028. Ainsi, Lotus compte commercialiser des sportives et autres véhicules hybrides.
L’industrie liée aux voitures électriques est en souffrance depuis des nombreux mois, sachant que Lotus est loin d’être le premier constructeur automobile à revoir sa stratégie. Comme Ford, Jaguar Land Rover et Mercedes-Benz, pour ne citer qu’eux, Lotus va se concentrer sur le développement de technologies hybrides. Quant à sa gamme, elle ne sera donc pas 100% électrique d’ici 4 ans. Ci-dessous en photo, le concept-car Lotus Theory 1, une supercar 100% électrique.
Dans son communiqué, Lotus Technology précise, ainsi : « Lotus continue de stimuler l’innovation technologique pour répondre à la demande du marché. Suite au lancement du modèle Theory 1 qui incarne la future philosophie de conception de la marque, la société a récemment dévoilé la technologie Hyper Hybrid EV. En plus de perpétuer l’héritage de hautes performances de Lotus, la technologie EV Hyper Hybride 900 V est dotée de la technologie Dual Hyper Charging de pointe et d’une autonomie combinée de plus de 1 100 kilomètres pour offrir une expérience de conduite haut de gamme aux conducteurs. » A quand des Lotus Eletre et Emeya hybrides donc ?
Ce n’est pas tout, car Lotus va, aussi, miser sur la technologie EREV (Extended Range Electric Vehicle), à savoir sur les voitures électriques équipées de prolongateur d’autonomie. En Chine, le plus important marché automobile au monde, ce système semble être de plus en plus prisé par les acheteurs de véhicules électriques. De plus, toujours en Chine, contrairement à l’Europe, les véhicules de type PHEV (Plug-in Hybrid Electric Vehicle), les hybrides rechargeables, semblent plaire de plus en plus.
Enfin, rappelons qu’en Europe, Ford, le groupe Volkswagen et Audi, sont obligés de lancer de vastes plans de restructuration. Des milliers d’emplois vont être supprimés, à cause d’un marché lié aux voitures électriques qui ne décolle pas, la faute à plusieurs facteurs, dont ceux liés à la concurrence chinoise et aux coûts du travail élevés. Mais, encore une fois, les voitures électriques ne se vendent pas assez, alors que les constructeurs automobiles ont investi des milliards.
La rédaction
Photos : Lotus