Nous en étions restés aux annonces du journal Le Parisien d’août dernier, avant que Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique et solidaire, donne une tendance à un durcissement du malus 2018 à Libération, ceci il y a quelques jours. Cette fois c’est officiel, le projet de loi de finances (PLF) annonce un nouveau barème qui impactera les véhicules dès 120 g/km de CO2 émis.
Dans le détail des chiffres, les montants des malus restent à l’identique mais ils démarrent donc à 120 g/km (50 € de malus). L’impact pour les véhicules dits « très polluants » est donc mécaniquement et mathématiquement identique. En 2017, pour 184 g/km de CO2 émis, il en coûte par exemple 8 173 €. En 2018, ce sera 10 290 €. Au-delà, et à partir de 185 g/km de CO2 émis, la sanction est de 10 500 €, soit 500 € supplémentaires comparativement à 2017 (10 000 € à partir de 191 g/km de CO2 émis).
Pour les voitures électriques, rien ne change avec toujours 6 000 € d’aide. En revanche, l’achat d’une hybride ne donne plus accès à une prime de 1 000 €.
A noter que la grille 2018 est toujours à l’avantage des diesel car uniquement basée sur les émission de CO2. Enfin, le barème 2018 devra passer à l’Assemblée Nationale puis au Sénat sous 70 jours pour être définitivement validé au travers du PLF. Il peut donc encore évoluer…
La rédaction