Cette fois, c’est fait. Alors que le Premier ministre, François Bayrou, a donc déclenché l’article 49.3 pour l’adoption du PLF 2025 (Projet de Loi de Finances), le bonus écologique 2025 est aussi passé par une commission mixte paritaire, suite à la censure du gouvernement Barnier de fin 2024, sachant, qu’à l’époque, les députés de l’Assemblée nationale avaient voté contre le nouveau barème. Ainsi, avec quelques petits aménagements, le barème lié à la pénalité d’achat d’une voiture neuve dite « polluante » sera mis en place le 1er mars prochain. Plus de 65% des véhicules neufs qui seront vendus en France sont concernés par le durcissement du malus écologique, selon le cabinet Dataneo.

Le vote des députés de l’Assemblée nationale d’octobre 2024, contre le malus écologique 2025 n’aura donc servi à rien. A partir du 1er mars prochain, les acheteurs d’une voiture neuve vont devoir, un peu plus, voire beaucoup plus, « passer à la caisse », à cause du nouveau barème  durci du malus écologique. Ainsi, le seuil du déclenchement du malus qui pénalise les véhicules polluants débute désormais à 113 g/km d’émissions de CO2, contre 118 g/km en 2024. Quant au montant maximal du nouveau malus écologique, il est de 70  000 € pour une voiture dont les émissions de CO2 sont supérieures à 192 g/km. En 2026, cela passera à 80 000 € (191 g/km). Puis, en 2027, la pénalité maximale, le « Méga-Malus », sera de 90 000 € (189 g/km).

malus écologique 2025

Comme évoqué en introduction, même les voitures les plus abordables peuvent être impactées par le malus écologique 2025. Pour 113 g/km d’émissions de CO2, la taxe est de 50 €.

Enfin, le malus au poids évolue également avec un déclenchement fixé à partir de 1,5 tonne (1,6 tonne en 2024). Puis, il faut compter 10 €/kg à partir du seuil de 1,5 tonne.

La rédaction

Photos : images d’illustration LesVoitures.com