S’il y a bien un modèle qui devait redorer son blason, c’est la Classe E de chez Mercedes-Benz. Après un passé jalonné par les fautes stylistiques et des problèmes de fiabilité, la Classe E est arrivée à Detroit avec des arguments plus que convaincants. Pour sa première présentation en Europe lors du salon de Genève, la célèbre berline se rapproche de l’identité actuelle de la marque.
Visuellement, elle arbore un design très proche de la Classe C dans ses proportions et ses signatures lumineuses qui lui permettent de renouer avec le concept d’élégance à l’allemande. Cependant, l’intérieur instaure une nouvelle atmosphère. La confrontation des coloris et des matériaux de haute qualité confirme si cela était encore nécessaire le niveau de finition d’une auto de cette gamme. Mais l’intégration d’un écran de 12,3 pouces au centre de la planche de bord a tendance à sacrifier la fluidité des lignes.
L’aspect visuel de l’ensemble perd en souplesse ce qui provoque un certain doute au sujet de l’ergonomie de cet intérieur. Mais une fois à bord, l’accessibilité des commandes, et la visibilité importante de cet écran font de cet intérieur une franche réussite, d’autant que l’espace à l’arrière a été augmenté. Personne ne semble avoir été oublié, et le confort à bord n’en est qu’amélioré.
En matière de motorisations, la grande nouveauté arrive avec le nouveau bloc diesel tout en aluminium. Ce 4 cylindres de 2.0 l annonce un gain de poids évident et une réduction de consommation de 13% par rapport au 2.2 l de l’ancienne génération. Néanmoins, le panel de mécaniques proposées semble assez restreint avec les E 200, E 220d et E 350d. Une diversité limitée pour les quatre finitions disponibles (Base, Executive, Sportline et Fascination). La grille tarifaire s’étendant de 47 350 à 74 200 €, la clientèle friande des grandes berlines bavaroise aura un choix conséquent à sa disposition.
Texte : Guillaume Pons
Photos : LesVoitures.com