Normandy Beach Race : une édition 2020 extraordinaire

Le week-end dernier s’est tenue la seconde édition de la Normandy Beach Race sur la plage Riva-Bella de Ouistreham. Dans cette période délicate que nous vivons tous, cet événement a résonné comme un véritable bol d’air telle une communion entre les plus “furieux” passionnés d’Automobile et les spectateurs qui ont eu la chance d’assister à un spectacle aussi atypique que fun.

L’image de couverture de ce sujet parle d’elle même avec notre “François Allain national” aussi heureux, au volant de sa Peugeot 201 très spéciale, qu’un enfant jouant dans le sable avec une voiture miniature. Mais, ce n’était pas gagné d’avance pour les organisateurs de la Normandy Beach Race qui ont, bien sûr, dû faire face à la situation sanitaire que nous connaissons tous. Quant à la météo, elle a été plus que capricieuse mais, les “Dieux de l’Automobile” ont néanmoins fait briller le soleil samedi dernier sur des engins dignes du dessin animé “Les Fous du volant” (“Wacky Races” en V.O.).

Normandy Beach Race

La star incontestée de cette seconde édition de la Normandy Beach Race (NBR) a donc été cette originale Peugeot 201 “en mode Hot Rod” ! fabriquée par l’équipe de Nicolas Guenneteau à l’atelier Peanuts Butter. Les 5 000 spectateurs présents (jauge réglementaire oblige) ont ainsi assisté aux runs du présentateur vedette de Vintage Mecanic. Pour la petite histoire, la carrosserie de la “Lionne d’antan” a été préparée comme dans les plus grandes écoles de gastronomie française, comprendre à l’aide de poudre de chocolat et de vernis. Le résultat est bluffant avec ce rendu vieillot ! Non sans humour, nous vous déconseillons de tenter la même “recette” sur la voiture de Madame !

Normandy Beach Race

Pour cette 2ème édition de la NBR, Renault Classic avait fait le déplacement à Ouistreham avec la formidable Nervasport, cette dernière ayant battu trois records de vitesse en 1934 sur l’Autodrome de Linas-Montlhéry : record de vitesse sur 48H avec une moyenne de 167,445km/h et les records de vitesse moyenne sur 4 000 et 5 000 miles réalisés pendant les 2 jours non stop de roulage. Sous son capot avant sans fin, cette fierté française des années 30 cache un 8-cylindres en ligne de 4 825 cm3.

Venus d’Angleterre, de Belgique et d’autres pays, les “Belly Tanks” ont également fait le show sur la plage. Rappelons qu’ils sont conçus sur la base des surplus de réservoir d’avion de chasse américains et anglais. C’est aussi l’occasion de rappeler que les voitures ou, engins, qui peuvent participer à la Normandy Beach Race doivent être d’avant 1947.

Dans le cadre de la NBR 2020, de nombreuses expositions étaient au programme. Ouistreham s’est ainsi transformé, le temps d’un week-end, en la capitale du plaisir automobile sans aucun compromis et bien loin de ce que le gouvernement nous impose, sans oublier de citer Anne Hidalgo…

Une fois n’est pas coutume, évoquons les deux-roues rares (BMW, Harley-Davidson, etc…) qui ont été vus à Ouistreham. Dans ce “joyeux bordel organisé”, les motos ont apporté une autre touche historique à la Normandy Beach Race. Des bruits de moteur, l’odeur de l’huile, de la fumée, du sable qui vole, c’est du plaisir automobile tel que l’ont créé les pionniers de Daytona, un plaisir simple, accessible à l’époque…

La logique veut que les temps changent mais la Normandy Beach Race fait perdurer la passion automobile à l’état le plus pur et plus originel ! Découvrez, ci-dessous au terme de cet article d’autres superbes “cartes postales” de Ouistreham.

Texte : Frédéric Lagadec

Photos : LesVoitures.com (Alexandre Besançon)

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