Depuis le 1er janvier 2018, faut-il rappeler que le contrôle du bon paiement du stationnement est géré par des prestataires privés à Paris ? Le Parisien rapporte qu’un agent en charge de flasher les plaques d’immatriculation avec sa Renault Zoé Streeteo estampillée “Streeteo-Mairie de Paris-Contrôle du stationnement payant” s’est fait arrêter car il ne portait pas sa ceinture de sécurité mais ce n’est pas tout…
L’homme a été vu sans ceinture dans le 15ème arrondissement de Paris le mercredi 10 janvier par une patrouille de police. Les policiers, passablement remontés à Paris par le nouveau système mis en place par Anne Hidago, car ils doivent payer dorénavant leur PV, ont eu la “bonne idée” de le soumettre à un dépistage de produits stupéfiants qui s’est révélé positif. Résultat : cet agent des équipes Streeteo est parti directement en garde à vue, sa voiture a été saisie et son permis de conduire confisqué. De plus, le conducteur de la Zoé Streeteo n’avait ni carte grise, ni assurance valide. Pour couronner le tout, l’homme arrêté a tenu des propos outrageux à une fonctionnaire de police présente lors du contrôle. Il sera donc également poursuivi pour outrage sur personne dépositaire de l’ordre public et, bien sûr, pour conduite sous l’emprise de stupéfiants.
Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour que les limites du dispositif Streeto, voulu par la mairie de Paris, fasse désordre..
La rédaction
Source : Le Parisien