Le 3ème rapport sur l’impact de la fermeture des voies sur berges est édifiant ! La concentration d’oxydes d’azote (NOx) est en hausse de 53%. Cette étude, qui a été commandée par Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, met en défaut l’obstination d’Anne Hidalgo…
A Paris, on ne roule plus, on est à l’arrêt, C’est la raison qui explique la hausse de la pollution suite à la fermeture des voies sur berges. Les particules fines sont également en forte augmentation : +49 % sur les quais hauts rive droite. Anne Hidalgo devra faire face à ces chiffres. Celle qui prône un « Paris propre » est clairement en situation d’échec.
A ces chiffres, s’ajoutent ceux des temps de parcours et du bruit. Ainsi, la préfecture de police de Paris a déjà annoncé une hausse de 25 % des temps de parcours le matin et 92 % le soir. Ceci sur les quais hauts à savoir que ces chiffres sont ceux communiqués pour la période située entre novembre 2015 et novembre 2016. Pour le boulevard Saint-Germain, ils sont de +31 % le matin et de +87 % le soir !
Quant au bruit, la hausse est de 125% ! Cette donnée a été enregistrée par Bruitparif sur les quais de la Mégisserie : +3,5 dB (soit + 125 %).
Pierre Carli, responsable du comité régional, précise : « Nous voulons examiner la situation en prenant de la hauteur et en étant le plus objectifs possible, a souligné pour sa part Valérie Pécresse. Les résultats qui nous ont été transmis par le comité d’experts sont préoccupants et montrent que nous sommes face à un effet de diffusion de la congestion automobile. C’est pourquoi nous nous inscrivons dans une démarche de concertation et entendons être constructifs en proposant trois scénarios d’aménagement et de piétonisation alternatifs. »
Alors comment réagira la mairie de Paris ? Suite au prochain épisode avec, qui sait, une nouvelle mesure contradictoire à l’étude pour développer la « No Go Zone Automobile » de Paris. Ce serait alors une provocation ultime…
La rédaction