Sans surprise, les prix des carburants sont en augmentation significative. En effet, depuis le 16 novembre dernier, la remise de l’Etat est passée de 30 à 10 centimes €/l. Du côté de chez TotalEnergies, l’aide a aussi été réduite, de 20 à 10 centimes €/l. Ainsi, d’après les chiffres officiels publiés par le gouvernement, via la Direction Générale de l’Energie et du Climat (DGEC), le prix moyen du gazole a pris plus de 10 centimes €/l et le tarif du SP95 – E10 plus de 13 centimes €/l.
En S46 2022 (du lundi 14 novembre au dimanche 20 novembre), les prix moyens des carburants ont été relevés, en France par la DGEC, à 1,9059 €/l pour le gazole et à 1,7514 €/l pour le SP95 – E10. Respectivement, cela représente des hausses de 10,4 et 13,4 centimes €/l. A l’opposé, comme indiqué sur le graphisme mis en ligne par la Direction Générale de l’Energie et du Climat, le tarif du Brent est, quant à lui, en baisse : 93,6 $ le baril de pétrole (- 3,1 $/baril).
Les automobilistes français et les autres usagers de la route vont donc devoir se serrer la ceinture, ceci à l’approche des fêtes de fin d’année. « En cadeau de Noël », Elisabeth Borne, Première ministre, a évoqué, le 17 novembre dernier dans Les Echos, les contours de la future indemnité carburants qui devrait être mise en place à partir du 1er janvier 2023. D’après Elisabeth Borne : « la moitié des ménages » français pourra bénéficier d’une indemnité carburants car, les foyers qui seront concernés devraient se situer : « dans les cinq premiers déciles de revenus ». La Première ministre a précisément employé les termes suivants pour définir la future aide de l’Etat : « indemnité carburant travailleurs ». Toujours d’après Elisabeth Borne, il s’agira d’une « aide plus ciblée qui sera en place à compter du 1er janvier ».
La rédaction
Photos : Direction Générale de l’Energie et du Climat et LesVoitures.com