Le site d’actualités L’Est Républicain rapporte qu’un chef d’entreprise, pris en excès de vitesse fin août aux commandes de sa moto, a subi une “double peine” aussi légale que polémique. Après avoir payé son PV de 45 €, il en a reçu un autre de 450 € en début de semaine, explication…
La loi est claire. Sur le PV réceptionné pour l’excès de vitesse, il était bien indiqué qu’un chef d’entreprise doit, dans un premier temps, dénoncer l’auteur de l’infraction avant de régler l’amende. Cette nouvelle règle est apparue le 1er janvier 2017. S’apercevant de son erreur, l’homme a contacté immédiatement le centre administratif de Rennes. On lui alors répondu que c’était trop tard car l’amende avait été réglée !
Ainsi, ce patron de Messein (Meurthe-et-Moselle) doit maintenant s’acquitter de 450 € pour non-dénonciation. Le fait de payer trop vite étant considéré comme une infraction !
L’homme s’est exprimé sur cette procédure digne du racket :
« Et dire que cela me paraissait normal de dénoncer les conducteurs d’un véhicule de société. Il n’y avait pas de raison qu’ils échappent au code de la route. J’étais favorable à la nouvelle réglementation. Mais là, j’ai l’impression d’être le cocu de l’histoire »
La rédaction
Source : L’Est Républicain