Un nouveau type de radar est en essai à Marseille. AtmoSud, anciennement Air PACA, l’équivalent de Airparif pour la région Île-de-France, a mis en place un radar de pollution dans le 2ème arrondissement de la seconde ville la plus peuplée de France.
Verra-t-on bientôt un radar de pollution dans chaque grande ville de l’Hexagone ? La réponse semble évidente car, les ZFE (Zones de Faibles Emissions) vont se développer chez nous. Ce nouveau type de radar pourrait ainsi repérer facilement les automobilistes qui ne respectent pas ces zones interdites aux véhicules trop polluants.
En région parisienne, une ZFE est entrée en vigueur le 1er juillet 2019 pour la Métropole du Grand Paris. A terme, si tous les maires des communes concernées signent son application, 79 villes formeront ainsi la grande ZFE d’Île-de-France. D’autres ZFE sont également déjà en vigueur en France, à Strasbourg, Grenoble et Lyon. En pratique, les véhicules répondant à la vignette Crit’Air 5 (véhicules diesel immatriculés avant le 31 décembre 2000) et les autres non éligibles à l’obtention d’une vignette Crit’Air (véhicules essence et diesel d’avant 1996) sont interdits de circulation dans ces zones. Il est alors facile d’imaginer l’utilisation d’un radar de pollution pour les ZFE. Le système pourrait, bien sûr, servir aux forces de l’ordre pour verbaliser ceux qui n’ont pas la bonne vignette Crit’Air.
A Marseille, le radar de pollution est bien en période de test jusqu’au 16 novembre, ceci dans un but pédagogique. Un système identique a déjà été essayé à Paris en 2018. A chaque fois, un écran affiche si votre véhicule pollue trop grâce à une sorte de smiley. Alors souriez (ou pas) car, le radar de pollution représente déjà un futur outil de répression. D’autres systèmes high-tech pourraient également faire très mal s’ils sont déployés comme le Vega Smart HD.
La rédaction