Hier, une cyberattaque massive a touché le monde entier. En France, Renault a confirmé en avoir subi les conséquences. Triste première car, la marque au losange devient la première entreprise française à devoir faire face à ce type d’attaque internationale.
Pour bien comprendre l’importance de cette attaque, à noter que parmi les sociétés ou entités ciblées à travers le monde, on trouve, entre autres, le géant de télécoms Telefónica, FedEx pour ses agences américaines, les services de santé britannique et le ministère russe de l’intérieur.
Les pirates informatiques utiliseraient une faille dont les services de renseignements américains auraient connaissance. Elle concernerait les systèmes Windows. Des documents piratées à la NSA auraient permis de la découvrir. Ainsi, cette cyberattaque internationale est apparue sous une forme baptisée « ransomwares ». Renault, comme toutes les autres victimes, a vu ses ordinateurs verrouillés via un logiciel pirate. Ce programme demandant ensuite le paiement d’une rançon pour débloquer les PC ou serveurs.
Renault a rapidement réagi et communiqué :
« Nous avons été touchés et nous analysons la situation. Une action est en place depuis hier (vendredi) soir. On fait le nécessaire pour contrer cette attaque. »
En Slovénie, le porte-parole de la filiale Revoz a confirmé et détaillé cette cyberattaque :
« Nous pouvons confirmer que vendredi 12 mai, des problèmes ont affecté une partie du système informatique de Revoz, entraînant un arrêt de production pendant la nuit. Elle reste suspendue samedi. Les problèmes sont principalement liés à la France où certains sites de Renault ont aussi subi des dysfonctionnements. »
Le spécialiste de la sécurité Avast estime que 75 000 attaques ont été commise à travers le monde hier. En France, l’ANSSI (Autorité Nationale en matière de Sécurité et de défense des Systèmes d’information) est en alerte maximale.
La rédaction