Les journalistes de Libération ont mis la main sur le document officiel émis par la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) suite à l’information judiciaire ouverte le 12 janvier 2017 sur les émissions polluantes des Renault diesel (rappel ici). Le rapport est ainsi accablant pour le constructeur.
A l’origine, les investigations ont été menées suite au scandale Volkswagen du Dieselgate à la demande du gouvernement. Aujourd’hui, l’affaire prend une nouvelle tournure avec les informations qui sont relayés par Libération :
« Renault a utilisé une stratégie ayant pour objectif de fausser les résultats des tests antipollution. »
Avant d’aller plus loin, précisons que le constructeur a rapidement réagi à la publication (mardi soir) du quotidien français en précisant :
« Renault n’entend pas commenter une instruction en cours, procédure confidentielle par nature et à laquelle l’entreprise n’a, à ce stade, pas accès. »
Mais les choses paraissent mal engagées pour Renault même s’il est important de préciser que la présomption d’innocence est de rigueur tant qu’un jugement définitif n’a pas été prononcé contre la marque au losange. Toujours d’après Libération :
« Renault SAS a trompé les consommateurs sur les contrôles effectués et notamment le contrôle réglementaire de l’homologation sur les émissions de polluants. »
La rédaction