Rodéos urbains : près de 3 000 opérations menées en 7 jours

Les rodéos urbains, aussi appelés rodéos sauvages, représentent, depuis des années, un triste phénomène qui est la cause de nombreux accidents. Le dernier en date remonte au 5 août avec deux enfants de 5 et 7 ans blessés au quartier des Hauts-de-Marcouville situé à Pontoise (Val-d’Oise – 95). Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, avait alors promis une réponse de l’Etat. C’est désormais chose faite avec 2 914 opérations anti-rodéos menées en 7 jours, 338 interpellations et 157 saisies de deux-roues.

C’est un véritable fléau qui s’abat sur la France, les rodéos urbains ou sauvages faisant, hélas, chez nous, presque quotidiennement la une des actualités. Dans un message publié hier, sur Twitter en début de soirée, le 16 août, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, dresse donc le bilan des opérations qui ont été menées entre le 8 et le 14 août 2022, contre celles et ceux qui sèment le désordre dans nos villes et ailleurs.

Dans le détail des chiffres publiés, c’est dans les départements du Nord (59) et des Bouches-du-Rhône (13) que les plus grands nombres d’actions anti-rodéos urbains ont été organisées (+ de 80). La Préfecture de Police de Paris, qui gère, précisons-le, également les départements dits « de première couronne » de la région parisienne a, elle aussi, annoncée, la mise en place de 80 opérations visant les rodéos urbains.

La mère de la fillette blessée, suite au rodéo sauvage du 5 août cité en introduction, va attaquer l’Etat pour « inaction ». C’est à voir en vidéo ci-dessous.

Enfin, rappelons que l’Article L236-1 du Code de la route prévoit, entre autres et au minimum, un an d’emprisonnement et 15 000 € d’amende pour celles et ceux qui seraient accusés de pratiquer des rodéos sauvages ou urbains. Dans certains cas plus graves, les peines peuvent être de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende.

La rédaction

Photos : comptes Twitter Préfecture de Police et Gérald Darmanin