Conduire un SUV est aujourd’hui devenu une habitude pour beaucoup d’automobilistes. Mais être au volant d’un Murano en Sibérie orientale est une expérience que peu d’entre eux vivront. Nissan nous a offert cette opportunité exceptionnelle en marge des 10 ans du Qashqai qui ont été célébrés sur le lac Baïkal.
Tel un essai inversé aux commandes d’une voiture non commercialisée en Europe et dans un décor à l’atmosphère pesante et dure, un Nissan Murano nous a été confié le temps d’un Road Trip dans la région d’Irkoutsk. Pour vous situer cette ville, il nous a fallu pas moins de 10 heures d’avion, avec une escale à Moscou, pour la rallier. A notre arrivée à 6h00 du matin, complètement décalés, un Murano à la teinte Orange cuivré nous attendait dans une ambiance sibérienne marquée par un soleil éblouissant, déstabilisant et une température de 3 degrés… La coïncidence voudra que le nouveau X-Trail (restylage) vient d’être présenté dans une couleur identique.
Nous ne verrons jamais ce modèle en Europe. Il est réservé principalement aux marchés nord-américain, asiatique et pour la Russie. Son V6 3.3 l de 260 ch engendrerait chez nous 10 000 € de malus écologique (232 g/km de CO2 émis). Mais là-bas, c’est la puissance qui fait le malus est non les émissions de CO2. Au-delà de cette motorisation plaisante, ce sont surtout les réglages très souples de l’amortissement qui nous ont un peu plus déstabilisés. Mais après quelques kilomètres, l’état des routes sibériennes nous a rapidement fait comprendre qu’il faut bien ça pour évoluer sur du bitume et des pistes qui souffrent de variations de température de -40 à 20 degrés entre l’été et l’hiver ! Sans oublier les pistes que nous avons pratiquées au plus profond de la Sibérie…
Comment résumer en quelques lignes notre périple d’environ 500 km à travers des plaines enneigées, sur des sites historiques bien connus des archéologues ? La Sibérie étant la terre des plus grandes études sur le permafrost, là où sont découverts régulièrement des fossiles de mammouths. Les images qui suivent parlent d’elles mêmes…
Le Murano a également pris la pose dans un centre de thalassothérapie « à la russe » abandonné pendant la crise où vit encore quelques familles dans des bâtiments d’un autre temps… L’occasion d’une courte et intense exploration urbaine.
Entre la modernité et la robustesse dégagées par le design du Murano et les paysages sibériens, voici notre album photo du Road Trip. Pour aller et glisser plus loin, retrouvez notre journée sur la lac Baïkal à l’occasion des 10 ans du Qasshqai ici.
Texte et photos : Frédéric Lagadec