Stellantis : les premières voitures électriques chinoises Leapmotor bientôt livrées en Europe

Les voitures électriques chinoises Leapmotor sont en route pour l’Europe. Créée entre Leapmotor et Stellantis, la coentreprise Leapmotor International, détenue à 51% par le groupe automobile dirigé par Carlos Tavares et à hauteur de 49%  par les Chinois de chez Leapmotor, permet donc à Stellantis de commercialiser, sur le “Vieux Continent”, des véhicules électriques “made in China”. Des T03 et C10 ont, ainsi, été chargés, en Chine, sur un bateau cargo.

Quoi que l’on puisse en penser, c’est un moment historique pour Stellantis et Leapmotor qui débutent donc leur partenariat avec les voitures électriques T03 et C10 qui ont pris la mer, en direction de l’Europe. Le SUV C10 et la citadine T03 seront présents au sein de réseau de distribution Stellantis, dès le mois de septembre, ceci dans 9 pays européens. D’ici fin 2024, ce ne sont pas moins de 200 concessions Leapmotor International qui ouvriront, en Europe. Ce n’est pas tout, car Leapmotor International partira à la conquête des marchés automobiles suivants, à partir de la fin de l’année : Moyen-Orient, Afrique, Asie-Pacifique et Amérique du Sud.

En France, malgré le bonus écologique qui ne peut profiter aux potentiels acheteurs de voitures électriques Leapmotor “made in China” et, à l’échelle de l’Europe, malgré les droits de douane compensateurs qui viennent d’être mis en place par Bruxelles, Carlos Tavares compte bien écouler un maximum de C10 et de T03. Ces deux voitures électriques chinoises répondent, bien sûr, aux normes européennes et mondiales.

voitures électriques chinoises Stellantis Leapmotor International

La Leapmotor C10 est donc un SUV dont l’autonomie est de 420 km en WLTP, alors que la citadine Leapmotor T03 en promet 265 km, toujours en WLTP. Il reste à savoir à quels prix seront vendues, dans quelque semaines, ces deux voitures électriques chinoises, en France.

Enfin, il se murmure que Stellantis pourrait profiter de certaines de ses différentes usines situées en Europe, pour fabriquer les C10 et T03 dans le but de s’affranchir des droits de douane compensateur européens et, chez nous, de permettre à ces mêmes modèles d’être éligibles au bonus écologique.

La rédaction

Photos : Stellantis