Tour Auto 2025 : les photos et tous les résultats

Le Tour Auto 2025 a brillé sur tous les aspect. En compétition, les Kohler se sont imposés avec une régularité exemplaire. Ils ont dominé chaque étape et prouvé que la persévérance sur circuit payait. Leurs performances sur les spéciales et les courses générales illustrent parfaitement leur puissance. En parallèle, la lutte en régularité a offert un spectacle de précision. Les équipages ont tout donné pour grappiller chaque seconde. Les Sucari, pilotant leur Porsche 911 2.0 l, ont su maîtriser le chronomètre et éviter les pénalités. Leur victoire témoigne d’un travail sans relâche et d’une stratégie minutieuse. Retour en image sur le Tour Auto 2025 avec, aussi, tous les résultats.

La victoire du Tour Auto 2025 revient donc aux Kohler. Après cinq podiums réalisés lors du Tour Auto et, et après une année d’absence, le retour des Kohler se conclut donc par une éclatante victoire. Classés 5èmes à Dijon, 6èmes à Mulhouse, 4èmes à Clermont-Ferrand et 3èmes à Villeneuve-lès-Avignon, les Kohler ont fait preuve d’une régularité exemplaire pour s’imposer, à Nice, à l’arrivée du Tour Auto 2025. Sur circuit ou lors des spéciales, les Kohler ont maîtrisé la Compétition en VHC, à bord de leur fantastique Shelby Cobra (#212).

Le triomphe des Koller s est donc le fruit d’une stratégie qui leur à permis de terminer toujours placés, preuve de leur régularité sur circuit et en spéciale. Pourtant, la route n’a pas été sans embûches. Dès la première spéciale, Richard Doux sur sa Type E (#220) a mené la course. Il repasse en tête après le Mont Ventoux, mais une pénalité le relègue loin, en 32ème position.

Ensuite, Emile Breittmayer et Maxime Vilmot (#253) domineront la course, après les trois premières soirées. Toutefois, un incident entre Charade et Tence compromet leur avantage. La veille de l’arrivée, Satanas de Montparnasse et Diabolo de Charbo (#223) prennent momentanément la tête. Ils seront rapidement dépassés et commettent, hélas, une erreur fatale dans la spéciale suivante. On notera aussi l’abandon des Bonnardel (#206) durant la spéciale du Beaujolais alors qu’ils se positionnaient à une solide 2ème place.

Sur le podium du classement général du Tour Auto 2025 en catégorie Compétition – VHC, on trouve, à la 2ème place, Marcus Anderson et Nicola Arena avec leur Jaguar E-Type Lightweight (#215). Puis, sur la 3ème marche du podium, les Penlae se sont distingués, aussi, par leur régularité et leur maîtrise technique avec leur Porsche 911 2.0 l (#214). Toujours au classement général du Tour Auto 2025, François Rivaz et Alexander Furiani échouent à la 4ème place.

Venons-en au classement Compétition de la Classe G avec, seulement, 14 équipages. La Matra MS650 de John of B. et Sibel (#251) l’emporte malgré une série d’ennuis mécaniques. Leur avance est toute relative, moins d’une minute sur la Porsche 911 2.3 ST de Leimer et Becker (#278).

A la 3ème positon, c’est la Porsche 911 2.3 ST de Beck et Schaffner (#279) qui se place avec un écart plus marqué. Puis, l’Alpine A110 1800 Gr. IV des Rogeon (#240) termine 4ème, tandis que la BMW 2002 Ti de Floeck et Dornier (#185) a brillé en se classant, à l’arrivée du Tour Auto, à Nice, 5ème.

Passons au classement H/I (Compétition) du Tour Auto 2025. Mennechet et Loubet sur leur Ferrari 308 Gr.IV Michelotto (#264) s’imposent.

On en vient au classement à l’Indice de performance qui est moins médiatisé. Précisons que le classement à l’Indice multiplie le temps des concurrents par un indice de performance. Comme par le passé, les Porsche 356 s’imposent, la victoire revenant aux Couraudon, évoluant sur une 356 Pré-A 1500 S (#164) qui ont devancé sans difficulté les Anastasio (#163) à l’indice identique.

En troisième position, c’est la Ferrari 250 MM (#158) de Meier et Amoroso qui fait briller le « Cheval cabré » face à la suprématie Porsche.

Le Tour Auto, c’est aussi et bien sûr, la catégorie Régularité. Quelques pilotes n’ont pas su relever le défi. En VHC, Etienne Bruet et Marc Jay, 5èmes, n’ont pas réussi à réitérer leur victoire de 2024 sur la MG A 1500 (#50) de 1958, faisant face à une concurrence acharnée des équipages argentins sur Porsche. Par ailleurs, la Fiat 850 Moretti pilotée par Silvio Cibien, le collectionneur de Moretti, a une nouvelle fois dû abandonner, et ce pour la seconde année consécutive. Ces revers rappellent la difficulté de défendre un titre au Tour Auto. En VHC, dans la catégorie des autos d’avant 1966, les Sucari ont dominé le Tour Auto grâce à leur Porsche 911 2.0 l (#39). Installés en tête dès Clermont-Ferrand, ils ont réalisé une course solide et signent donc la victoire devançant la superbe Maserati de Hinrichsen et Mayo (#31).

En Régularité Classe G, Nicolas Caylet et Carlos Dos Reis Pinto s’imposent avec leur Porsche 911 2.2 l S (#75), sachant qu’ils ont pris les commandes du Tour Auto 2025 dès le premier soir. Ils devancent les Argentins Dietrich et Mocciola (#38) qui ont également concouru avec une Porsche 911 2.2 l S. Ensuite, Vincent Mouret et François Cardon sont 3èmes (Lancia Fulvia HF – #48).

Toujours en Régularité, en H/I dédiée aux voitures récentes (1972-1980) voit la victoire de la Porsche 911 Carrera RS 2.7 l d’Oxenford et Diaz (#37) en tête. Suivent, Thomas Jay et Roland Salvi 2èmes (Lancia Fulvia HF – #110) puis, à la 3ème place, Damian Pozzoli et Maria Cristina Egidy avec leur superbe Dino 246 GT (#32).

Enfin, le Tour Auto 2025 a, une fois de plus, démontré, tant en Compétition qu’en Régularité, que la constance reste toujours synonyme de victoire. Cependant, comme dans tout rallye, la stratégie et la gestion des imprévus se révèlent également être des éléments essentiels pour atteindre les sommets des classements. Ce Tour Auto 2025 a surtout mis en lumière l‘attachement des Français à l’Automobile avec un grand « A ». A chaque étape, qu’il s’agisse des circuits ou du parcours, et jusque dans les villes-étapes en soirée, un très grand nombre de spectateurs de toutes générations étaient présents. Bravo à Peter Auto pour faire perdurer cet événement exceptionnel !

La rédaction

Photos : LesVoitures.com (Yves Drouyer) et Peter Auto