En 2020, Toyota a détrôné Volkswagen en tant que numéro 1 des ventes au niveau mondial. Grâce à ses volumes de production importants en matière de voitures hybrides, Toyota peut se permettre de mettre sur le marché des sportives, ceci sans impacter sa moyenne d’émissions de CO2, cette dernière étant régie par la norme européenne ou, règlementation CAFE (Corporate Average Fuel Economy). Résultat, voici le remplaçant du coupé GT86, le Toyota GR86 sachant que sa puissance n’a pas été révélée, les deux lettres “GR” correspondantes au département compétition Toyota Gazoo Racing.
Ce nouveau coupé Toyota GR86 partage presque tout avec le Subaru BRZ qui ne devrait pas être commercialisé en Europe. D’une longueur de 4,265 m, d’une largeur de 1,775 m, le nouveau coupé japonais est surtout très bas (1,310 m), son empattement de 2,575 m et ses porte-à-faux réduits représentant une promesse de sensations de conduite extraordinaires “en voie de disparition” à cause de l’ère de la voiture électrique, ceci sans même évoquer les SUV. Au sein de la gamme Toyota, ce coupé GR86, d’un poids à vide de 1 270 kilos, rejoint la GR Supra et la GR Yaris que nous avons qualifié de “WRC de série” suite à notre essai qui est à (re)découvrir en cliquant ici.
A l’avant, on retrouve, comme sur l’ancien GT86, un long capot plongeant et des optiques inclinées qui font le lien entre ce même capot, les ailes et le bouclier. Plus bas, une grande calandre ressort alors que les extrémités du bouclier intègrent deux entrées d’air aux profils agressifs.
De profil, c’est aussi simple et efficace avec des courbes léchées. Comparativement au GT86, on remarque deux autres ouvertures situées derrière les roues avant. Quant à la partie arrière du Toyota GR86, elle marque encore plus le caractère sportif du coupé. Sous cet angle, ce sont les volumes des ailes arrière, un becquet ainsi qu’un bouclier aux angles marqués qui ressortent sans oublier d’évoquer le diffuseur qui accueille une double sortie d’échappement. Détail intéressant, le bureau de style Toyota n’est pas tombé dans le piège de renouveler des optiques trop asiatiques, comprendre trop transparentes comme sur le GT86.
A l’intérieur, c’est sobre et plutôt raffiné avec la présence d’une sellerie en cuir et Alcantara soutenue par des surpiqûres et autres touches de blanc. La qualité des matériaux et le niveau des équipements devraient être en hausse mais, ce que l’on recherche sur ce type de petite sportive c’est l’essentiel à savoir, le plaisir et encore du plaisir à son volant avec, notamment, une position de conduite très basse.
Enfin, sur le plan de la motorisation de cet attrayant coupé, Toyota annonce une cylindrée de 2.4 l pour le 4-cylindres à plat qui sera associé à une boîte de vitesses manuelle. Alors que le GT86 affichait 200 chevaux de puissance, on peut donc s’attendre à environ 230 chevaux envoyés aux roues arrière sur le nouveau coupé. Cela reste à confirmer comme le taux d’émissions de CO2 et le tarif de cette voiture résolument enivrante !
La rédaction
Photos : Toyota