Le 19 mars dernier à Tempe dans l’état de l’Arizona, une voiture autonome Uber a été impliquée dans un accident de la route qui a coûté la vie à un piéton. Aujourd’hui, selon le média The Information, la technologie utilisée serait responsable.
Spécialisés dans le high tech, les journalistes du site internet The Information ont mené une enquête auprès des responsables d’Uber. Deux d’entre eux auraient indiqué que les capteurs utilisés sur le SUV avaient bien détecté la femme qui traversait la chaussée. En revanche, le logiciel aurait choisi ne ne pas freiner la voiture. Précisons que le conducteur de la voiture autonome ne semblait pas être concentré au moment de l’accident (à voir ici en vidéo).
Les voitures autonomes sont équipées de multiples systèmes comme des capteurs donc, mais aussi de caméras et autres sonars. Pour le XC90 d’Uber, le système qui les exploite “serait allé trop loin dans ses réglages” d’après les dires d’une des deux personnes interrogées par The Information. Le logiciel d’une voiture autonome recense en temps réel les obstacles qui peuvent gêner la conduite autonome et les piétons qui évoluent autour de l’auto. Or, certains “éléments” appelés aussi “faux positifs” sont analysés comme de “petites anomalies” non dangereuses comme, par exemple, un carton. Dans le cas de l’accident du 19 mars, il semblerait que le niveau de danger qui permet d’analyser l’environnement de la route ait été réglé au niveau le plus bas.
L’enquête en cours confirmera peut-être ces informations à savoir qu’Uber coopére avec transparence avec l’enquête la NTSB (National Transportation Safety Board).
La rédaction