Dans un entretien accordé à nos confrères du média Le Parisien, Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué aux Transports, indique vouloir utiliser la vidéo-verbalisation contre ceux qui ne respecteraient pas les règles du dispositif Crit’Air, ceci pour la ZFE (Zone à Faibles Emissions) de la Métropole Grand Paris.
D’ici la fin 2021, ceux qui tentent de conduire leurs voitures ou véhicules dits polluants dans la zone comprise à l’intérieur de l’A86, devront faire face à la vidéo-verbalisation. Ce sont donc principalement les véhicules qui répondent à la vignette Crit’Air 4 qui sont dans le viseur du gouvernement.
Rappelons ainsi que les voitures diesel et les véhicules utilitaires légers diesel (VUL) immatriculés entre le 1er janvier 2001 et le 31 décembre 2005 (Crit’Air 4) n’auront plus le droit de circuler dans la Métropole Grand Paris pour les villes qui ont rallié la ZFE (du lundi au vendredi de 8 h 00 à 20 h 00 – carte à découvrir en fin d’article), ceci à partir du 1er juin 2021. Concernant les deux roues Crit’Air 4, ils seront interdits dans la ZFE parisienne pour ceux immatriculés entre le 1er juin 2000 et le 30 juin 2004. Précisons que pour la capitale seule, cette interdiction aux Crit’Air 4 est en vigueur depuis le 1er juillet 2019 comme l’indique le calendrier ci-dessus.
D’ailleurs dans la capitale seule, la vidéo-verbalisation est depuis longtemps utilisée pour “chasser” les automobilistes et autres conducteurs qui ne roulent pas avec la bonne vignette collée sur leurs pare-brises, ceci en complément des forces de l’ordre qui agissent sur le terrain, notamment lors d’épisodes de pic de pollution durant lesquels certains véhicules n’ont pas le droit de circuler. Toujours à Paris, la vidéo-verbalisation représente, bien sûr, un outil efficace qui est mis à la disposition des agents de surveillance pour également verbaliser ceux qui roulent sur les voies de bus, ne respectent pas l’arrêt à un feu rouge, etc… Dans la ZFE Métropole Grand Paris, la vidéo-verbalisation sera utilisée de la même manière. Les “contrevenants à la pollution” s’exposent à une amende forfaitaire de 68 € mais, dont le montant peut aller jusqu’à 450 €, l’immobilisation et la mise en fourrière du véhicule faisant partie des sanctions possibles.
Enfin, et c’est loin d’être un détail, dans un futur proche, ce sont des radars pollution (en photo ci-dessus lors d’un test organisé à Marseille en 2019) que Jean-Baptiste Djebbari souhaite mettre en place.
La rédaction
Source : Le Parisien
Photos : image d’illustration, Métropole du Grand Paris et Twitter AtmoSud