Toyota Motor Corporation, soit le premier constructeur automobile au niveau mondial, aurait, déjà, révisé sa stratégie en matière de voitures électriques. Selon le très sérieux média japonais, Nikkei, Toyota compte réduire sa production de véhicules électriques, de 1,5 à 1 million sur l’année 2026. “Déjà”, car le géant de l’industrie automobile, Toyota, s’est mis tardivement à la voiture électrique, sachant qu’il est connu pour être le spécialiste des motorisations hybrides.
Il y a quelques jours, c’est Volvo, le constructeur automobile suédois appartenant aux Chinois de chez Geely, qui a abandonné son objectif d’une gamme 100% électrique en 2030. Depuis des mois, le marché automobile européen, voire mondial, est frileux en termes de ventes de voitures électriques, surtout dans les pays où les aides gouvernementales ont été suspendues. Alors que Toyota a présenté son premier modèle 100% électrique, seulement en 2021, avec le SUV bZ4X (en photos dans cet article), d’après un article publié le 6 septembre dernier sur Nikkei, Toyota compterait donc produire, en 2026, moins de BEV (Battery Electric Vehicle), en revoyant son objectif, à la baisse, de 30%. Cependant, même si la production est désormais fixée, à 1 million de véhicules électriques en 2026, pour Toyota, cela nous semble également être difficile à atteindre, pourquoi ? Car, l’année dernière, Toyota n’a vendu que quelques 104 000 BEV dans le monde.
Les voitures électriques sont, certes, très tendances, mais si le premier constructeur automobile au monde, Toyota Motor Corporation, révise ses plans, c’est que les potentiels acheteurs semblent être réticents à passer au 100% électrique, pour des raisons de prix d’acquisition et à cause des contraintes relatives à la recharge. Avant d’acheter une voiture électrique, il faut, en effet, bien analyser ses déplacements et, également, pouvoir installer ou profiter, à minima, d’une borne de recharge à son domicile ou à son travail, bref.
Enfin, Toyota, expert en motorisations hybrides, va donc continuer dans ce sens. Au terme de l’année en cours, il faudra analyser les chiffres des ventes, européens et mondiaux, des voitures électriques. 2035 pour l’interdiction des ventes de voitures neuves thermiques et hybrides en Europe c’est, peut-être, beaucoup trop tôt comme le pense Luca de Meo (CEO – Renault Group – CEO Ampere) qui aimerait que l’UE reporte cette réglementation à 2040.
La rédaction
Photos : Toyota