Volkswagen s’enfonce de plus en plus dans la tourmente. Le groupe allemand a reconnu hier des irrégularités concernant les émissions de CO2 sur 800 000 véhicules. Et aux Etats-Unis, 91 000 autres voitures vont être rappelées à cause d’un problème technique qui n’a pas de lien avec le scandale du “Diesel Gate”.
Après la tricherie sur les NOx, ce sont des “incohérences inexpliquées” que VW a détecté lors d’une enquête interne. Et même si le communiqué de VW indique que “la majorité des modèles concernés sont équipés de moteurs diesel”, Alexander Dobrindt, le ministre des transports allemand, a ensuite précisé que, parmi les 800 000 modèles concernés, 98 000 sont motorisés en essence. Ces véhicules ne sont pas dotés du logiciel frauduleux mais à quelques jours de la COP21, ces nouvelles révélations poussent un peu plus le groupe allemand et ses marques dans la tourmente. Cette nouvelle affaire pourrait lui coûter 2 milliards d’euros supplémentaires qui vont s’ajouter aux 6,5 milliards d’euros déjà provisionnés pour répondre au “Diesel Gate”.
Mais ce n’est pas tout, aux États-Unis, 91 800 voitures seront rappelées pour résoudre un problème technique qui touche les arbres à cames. Dans le cas d’une casse d’une pièce de l’arbre à cames, Le système de freinage pourrait devenir défectueux.
Enfin, la vente de modèles diesel, comme Audi ou Porsche, a été suspendue aux États-Unis suite aux accusations de l’EPA du lundi 2 novembre et malgré le démenti officiel de VW.
La rédaction