Alpine A110S : shooting photo à l’autodrome de Linas-Montlhéry

Alpine va devenir une marque 100% électrique comme l’a annoncé Luca de Meo lors de la présentation du plan stratégique “Renaulution” du 14 janvier dernier. La marque de Dieppe va donc prendre un virage écologique mais, elle est, avant tout et doit surtout rester, pour les plus grands passionnés d’automobile, la marque sportive dans le sens noble du terme, comprendre thermique. A ce titre, nous vous proposons de (re)découvrir l’Alpine A110S dans un haut-lieu du patrimoine du sport automobile français, ce décor collant “comme un gant de pilote” à la sportive tricolore.

En décembre dernier, c’est dans le cadre de notre traditionnel essai de Noël que nous avons choisi d’emmener l’Alpine A110S sur l’anneau et dans les stands de l’autodrome de Linas-Montlhéry, tel un hommage humble à Jean Rédélé qui aurait, espérons-le, apprécié notre démarche.

Depuis la marque appartenant au Groupe Renault a donc fait beaucoup parler d’elle car, faut-il rappeler, qu’au-delà de devenir électrique, elle sera présente en Formule 1 cette année ?  Plus récemment, c’est Esteban Ocon qui a roulé, au Rallye Monte-Carlo, sur les traces de Jean-Claude Andruet, Jean-Pierre Nicolas et Ove Andersson, les trois hommes du triplé de 1973.

Si les dieux de l’Automobile existent, il n’ont pas été indifférents à notre initiative en enveloppant d’une épaisse brume l’Alpine A110S. Comme évoqué plus haut, ce sont dans des conditions extrêmes que la marque Alpine a écrit sa légende. Et, s’il y a bien un circuit qui a vu roulé sur son bitume les plus prestigieuses voitures françaises de “l’ère du thermique”, c’est bien celui de Linas-Montlhéry.

A110S

A ce jour, l’Alpine A110S est la plus puissante de la gamme dite moderne. Elle développe 292 chevaux issus du 4-cylindres 1.8 l turbo mais, des rumeurs font part d’une probable série limitée encore plus puissante de l’A110, ceci avant qu’une berline compacte, un crossover et une A110, tous “à piles” ne fassent leur apparition à l’horizon 2025…

Enfin, permettez-nous alors de reprendre une expression qui nous est chère pour présenter l’asphalte de cette piste : à travers le bitume endommagé de l’anneau, nous voyons les traces de l’histoire de l’automobile bleu-blanc-rouge, comme des rides sur un visage.

Texte : Frédéric Lagadec

Photo : LesVoitures.com (Alexandre Besançon)

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