Le jeudi 21 juin, le Syndicat Autolib’ et Vélib’ Métropole (SAVM) a voté pour la résiliation du contrat Autolib’, le service d’autopartage de voitures électriques du groupe Bolloré. Aujourd’hui, l’arrêt progressif d’Autolib’ est officialisé. Le 31 juillet prochain, le citadines s’arrêteront définitivement de rouler.
Depuis les déclarations de Vincent Bolloré et son courrier envoyé aux 103 villes, dont Paris, leurs demandant de prendre en charge le déficit du service Autolib’ de près de 300M€, le torchon a clairement brûlé entre les deux parties. Tout s’est accéléré depuis la décision de résilier par anticipation le contrat. Ainsi, la direction d’Autolib a répondu au SAVM que “tout disparaîtra” dès le 31 juillet.
Le calendrier de l’arrêt du service est le suivant. Jusqu’au 1 juillet, les adhérents à Autolib’ pourront profiter des voitures électriques de façon normale. Puis, dès le lendemain, les voitures seront retirées petit à petit. Le groupe Bolloré informera, via l’application dédiée au système, des dates de fermeture station par station. Cette “fin de vie” progressive permettra au groupe Bolloré de trouver des solutions pour reclasser les 254 salariés qui travaillent à ce jour sur Autolib’. Sur la partie matériel, ce délai d’environ 1 mois, donnera le temps à Bolloré d’organiser le retrait des quelques 4 000 Bluecar en service à ce jour. Les bornes de recharge et les emplacements Autolib’ seront utilisés pour le stationnement des voitures électriques.
Enfin, un successeur à Autolib’ est d’ores et déjà à l’étude. Le groupe PSA s’étant positionné. Quoi qu’il en soit, c’est toujours et encore l’usager qui va souffrir de cet arrêt car les abonnés au service vont devoir trouver rapidement une autre solution de mobilité.
La rédaction