La filière industrielle de la voiture électrique chinoise est, à ce jour, leader, sur un marché automobile international en plein essor. Cependant, à trop y croire localement, de nombreux cimetières de voitures électriques chinoises font leur apparition. Comment expliquer un tel désastre, ou désordre, et quels types de véhicules électriques sont abandonnés sur le sol chinois ? La réponse tout de suite…
Les cimetières de voitures électriques chinoises représentent un phénomène qui n’est pas nouveau mais, récemment, les spécialistes américains des questions économiques de chez Bloomberg se sont penchés sur ce problème qui “pollue”, sans jeu de mots, ou presque, l’image liée à la voiture électrique chinoise. Attention, les véhicules électriques abandonnés que vous allez découvrir, ci-dessous, dans une première vidéo, ne sont pas ceux qui sont exportés en Europe ou ailleurs dans le monde, loin de là.
Comme évoqué dans le paragraphe précédent et présenté par Bloomberg, les voitures électriques chinoises abandonnées dans des cimetières sont, très majoritairement, des modèles bas de gamme à faible autonomie et dépassés sur le plan technologique. Depuis de nombreuses années, la Chine investit en masse sur la voiture électrique. A l’aide de subventions financières importantes, de nombreux constructeurs automobiles ont ainsi été créés en Chine. En 2010, la Chine a misé sur le secteur de l’autopartage pour rendre ses villes plus propres. Hélas, à cause de leur très faible autonomie, les petites voitures électriques chinoises destinées, en local, aux opérateurs d’autopartage n’ont pas rencontré le succès commercial qui leur était promis. On est donc loin, très loin, de la Dacia Spring (en photo ci-dessous) fabriquée en Chine.
De faillite en faillite, des marques automobiles chinoises et les sociétés d’autopartage ont donc été obligées d’abandonner, un peut partout, respectivement leurs stocks et les véhicules qui n’ont jamais, ou très peu, été utilisés par les clients dits “finaux”. A une échelle plus large, en Chine, c’est l’ensemble du domaine du transports de personnes qui est impacté, de plus en plus, également à cause de divers litiges financiers.
Enfin, comme vous l’aurez, peut-être, compris, ces cimetières de voitures électriques chinoises ne sont pas formés par des véhicules neufs qui pourraient augmenter, faussement, la production des constructeurs automobiles dont les usines sont basées, bien sûr, en Chine. Là-bas, le marché est en train de se réguler. Seules les entreprises les plus solides perdureront et continueront, pour certaines comme CATL (batteries électriques) ou Geely, à travailler et à s’associer avec les constructeurs automobiles européens comme, par exemple, Renault Group pour Geely. Concluons avec une autre vidéo d’un gigantesque cimetière de voitures électriques chinoises.
La rédaction
Photos : capture d’écran YouTube et LesVoitures.com