Citroën Type H : découvrez une « casse de rêve »

Chez nous, un très récent sondage, mené par nos confrères de chez RTL, a désigné la Citroën 2CV comme la voiture préférée des Français. Ainsi, depuis sa création, en 1919, la marque aux chevrons n’a cessé de commercialiser des voitures et autres véhicules devenus très populaires. C’est bien le cas pour l’utilitaire Type H. En France, des experts de la restauration automobile conservent de nombreux Type H qui semblent être abandonnés mais, c’est loin d’être le cas.

Débutons cette visite extraordinaire, en photos, d’une « casse de rêve » dédiée au Citroën Type H, par une précision historique des plus importantes. En effet, trop souvent, le Type H est appelé le Tube, ce qui est une monumentale erreur. En effet, avant le Type H, ce sont les Citroën TUB (Traction Utilitaire type B) et TUC (Traction Utilitaire type C) qui ont été produits entre 1939 et 1941, d’où la confusion avec le terme « Tube » employé, plus tard, pour le Type H. A son lancement, le Type H a mis en avant de nombreuses innovations dont celle représentée par une cabine avancée reprise au TUB et sa traction avant. Venons-en à la « casse de rêve » de Type H qui n’est pas de l’urbex.

Citroën Type H non urbex

L’utilitaire Citroën Type H dont la carrosserie à tôle ondulée le caractérise a, quant à lui, traversé des décennies, de 1948 à 1981. De la tôle, et d’autres éléments, il y en a à revendre, en Alsace. Détrompez-vous, ce reportage photographique n’est donc pas une exploration urbaine (urbex). Comme évoqué en introduction, tous les Type H, comme « endormis dans la nature » le sont pour une très bonne cause.

En effet, ces Citroën Type H sont utilisés pour leurs pièces détachées qui permettent à des propriétaires de l’utilitaire de profiter de diverses réparations ou restaurations. Par respect pour les professionnels érudits qui possèdent cette collection incroyable de Type H, nous avons décidé de ne pas communiquer leurs coordonnées. Ils risqueraient d’être harcelés.

Citroën Type H urbex

Cependant, croyez-nous, l’entreprise dont on parle est connue pour œuvrer dans les règles de l’art, afin de « redonner vie » aux plus belles voitures anciennes françaises et étrangères.

Citroën Type H non urbex

C’est un arc-en-ciel de couleur qui a été immortalisé par le photographe Tino, sachant que, majoritairement, les carrosserie de ces Citroën Type H sont, petit à petit, « dévorés » par la rouille.

Citroën Type H urbex

Cela nous ramène, à l’identique de la pratique de l’urbex, à une certaine poésie visuelle de « mort automobile ». En France et ailleurs, beaucoup trop de voitures pourrissent réellement dans la nature, sans être réutilisées pour en « sauver » d’autres.

Citroën Type H non urbex

Mais, le Type H a eu « plusieurs vies » car, il a été commercialisé en de très nombreuses différentes configurations comme cela est présenté, ci-dessous, sur la brochure d’époque.

Qui ne se souvient pas du Type H de la police ou des pompiers ? Aujourd’hui, le Type H fait le bonheur des restaurateurs ambulant en tant que « Food Truck ».

En Alsace, des modèles de Type H très variés sont entreposés à l’extérieur. Ces fourgons pourraient, un jour, se retrouver sur la route, certains d’entres eux pouvant encore être restaurés. On en revient, toujours et encore, au titre de notre article : « casse de rêve ».

Citroën Type H urbex

Enfin, le Citroën Type H moderne c’est bien sûr, les versions développées, sur la base de Jumper, Jumpy et SpaceTourer, par la Carrosserie Caselani, avec le support et l’accord de Citroën. Le Citroën Type H est donc intemporel…

La rédaction

Photos : Tino Pics et Citroën