Constat amiable : nos conseils pour le remplir sans stress

Comment remplir votre constat amiable ? C’est l’un des petits voire, grands tracas de chaque automobiliste. Après un accrochage ou accident, hélas, plus grave, vous pouvez vous sentir désemparé et angoissé à l’idée de devoir remplir le redouté constat amiable. LesVoitures.com vous accompagne dans cette démarche pour rester zen en vous livrant de précieux conseils.

Pour commencer, rappelons que le constat amiable, aussi nommé constat européen d’accident, est le seul moyen pour les compagnies d’assurance de déterminer rapidement les causes d’un accident, ceci sur la base des éléments fournis grâce au formulaire que chaque automobiliste se doit de connaître. Même s’il n’est pas obligatoire, il facilite grandement les démarches administratives qui permettront le versement d’éventuelles indemnisations, ceci selon les circonstances de l’accident, à savoir si vous êtes « jugé » responsable ou pas. En cas d’accident corporel, les forces de l’ordre rédigeront un procès-verbal, ce dernier ne faisant pas doublon avec le constat amiable.

1 – Avoir toujours dans votre voiture un constat amiable :

Notre premier conseil pourrait vous paraître simpliste mais, vérifier si la boîte à gants de votre voiture renferme bien plusieurs constats amiables et un stylo bille. Comme évoqué plus haut et après avoir transmis le document à la société en charge de votre assurance auto, le constat amiable leur sera d’une aide précieuse pour traiter votre dossier. En effet, il regroupe, tous les éléments nécessaires (noms et prénoms des assurés, leurs coordonnées, les numéros de la police d’assurance de chaque automobiliste, etc..) mais, ce n’est, bien sûr, pas tout. On en vient à notre second conseil sachant qu’il faut rester toujours calme et courtois après un accident.

2 – L’importance du croquis et des cases à cocher :

Prenez ensuite le temps de dessiner un croquis précis avec toutes les informations demandées. Il en est de même pour les cases à cocher (ou pas) ainsi que pour la rédaction des circonstances de l’accident (à remplir individuellement au verso du constat), sans oublier de préciser, sur le dessin prévu à cet effet, les zones de votre véhicule qui ont été endommagées. Ces derniers points représentent notre troisième conseil car, votre assureur sera très attentif à ces différentes informations, les cases que vous auriez pu cocher jouant un rôle que nous qualifierons de prioritaire. Pour votre assureur, les cases représentent donc des éléments déterminants pour comprendre les raisons d’un sinistre automobile.

3 – Ne négligez pas les éventuels témoins :

Si une ou des personnes, piétons ou autres automobilistes, ont vu l’accident se produire, ils pourront vous être d’une grande aide dans le cas où vous ne seriez pas en tort conformément aux règles de circulation qui sont régies par le code de la route. Il pourrait donc être important de faire apparaître leurs noms, prénoms et coordonnées sur le constat.

4 – Refus de signature du constat amiable :

Si vous refusez ou, si l’autre automobiliste impliqué dans l’accident ne souhaite pas signer le formulaire, cela n’est pas une atteinte à la loi. Prenez alors bien soin de relever le numéro d’immatriculation de l’autre véhicule et de vérifier les nom, prénom, adresse de l’autre partie. Les éventuels témoins évoqués plus haut auront alors un rôle primordial à jouer dans la résolution du litige. Nous vous conseillons donc de réunir un maximum d’éléments, s’ils sont en votre faveur (photos incluses). Dans le cas où l’autre conducteur prend la fuite, n’hésitez alors pas à contacter la police et à porter plainte.

5 –  Envoyez le constat amiable à votre assurance au plus vite :

Vous avez 5 jours pour envoyer, par courrier recommandé avec accusé de réception, le constat. Le plus vite serait le mieux pour accélérer la procédure. Les assurances de chaque automobiliste échangeront ensuite sur la base des constats fournis.

La rédaction