Le Mondial de l’Auto ouvre ses portes demain pour le public à Paris. Depuis mardi , les professionnels de l’automobile et la presse participent aux deux journées presse. La mairie de Paris a semble t-il décider de leur gâcher la fête.
Les journées presse du Mondial de l’Auto, cela représente près de 10 000 journalistes venus de 100 pays différents. Ces médias du monde entier arpentent pendant deux jours les 133 191 m2 du parc des expositions de la porte de Versailles (Paris Expo). Parmi eux, beaucoup de journalistes d’Île-de-France se rendent couvrir l’événement, à titre professionnel bien sûr, en deux-roues. Alors que notre équipe arrive ce matin sur les lieux, nous attend une grosse surprise. Les services de la fourrière de Paris sont en effet en train d’enlever avec autorité les deux-roues stationnés sur le parvis face au Mondial de l’Auto.
Depuis toujours lors du Mondial de l’Auto qui, rappelons-le, accueille cette année le salon de la moto pour créer le Paris Motor Show, cet emplacement est occupé par les scooters des visiteurs et, en 30 ans de salons, je n’ai jamais vu un scooter enlevé. A quoi joue la mairie de Paris en ordonnant l’enlèvement des scooters, motos et autres deux-roues ? A quoi jouent Anne Hidalgo et les force de l’ordre ? Voilà qui devrait, en pleine fête de l’automobile et de la moto relancer la polémique sur la politique des transports parisiens. Ce racket organisé prenant pour cible les médias est un message adressé à toute une corporation. Le succès du rassemblement dimanche dernier à la place de la Concorde le prouve : Paris aime l’auto. Mais ceux qui dirigent la capitale lui ont, depuis longtemps déclaré la guerre. Ceux qui s’apprêtent à se rendre au Mondial, c’est à dire les visiteurs, sont prévenus, il n’y aura aucun cadeau à ceux qui viennent vivre leur passion.
Texte : Niko Laperruque
Photos : Maxime Fontanier et Matthieu Turel
