À seulement presque 21 ans, Isack Hadjar s’impose comme l’un des talents les plus précoces du paddock. Classé actuellement à la 9e place du classement Pilotes du Championnat du Monde de Formule 1, le pilote français de l’écurie Racing Bulls a marqué les esprits par sa régularité, sa maturité en piste et un podium retentissant décroché à Zandvoort, lors du Grand Prix des Pays-Bas. Ce résultat, obtenu dans des conditions piégeuses, a confirmé son potentiel et accéléré les discussions autour de son avenir.
Selon les informations du média spécialisé Auto Motor und Sport (AMuS), Red Bull Racing envisagerait déjà d’intégrer, aux côtés de Max Verstappen, le pilote français Isack Hadjar, à partir de 2026, année charnière pour Red Bull Racing, notamment avec l’utilisation du nouveau moteur Red Bull Ford Powertrains. Isack Hadjar, qui porte le numéro 6 sur la grille, serait ainsi attendu à Milton Keynes, sous la direction d’un autre Français, Laurent Mekies, pour incarner une nouvelle génération de pilotes dans un contexte de refonte stratégique. Rappelons que le Championnat du Monde de Formule 1 2026 sera marqué par l’introduction d’un nouveau règlement technique et de l’arrivée de deux nouvelles équipes : Cadillac F1 Team et Audi F1 Team.
Cette montée en puissance du rookie français Isack Hadjar, 3e du GP des Pays-Bas 2025, intervient alors que les deux baquets chez Racing Bulls pour la saison prochaine n’ont pas encore été officiellement attribués. En parallèle, le jeune britannique Arvid Lindblad, actuellement engagé en Formule 2 chez Campos Racing, serait lui aussi pressenti pour faire ses débuts en F1. Malgré une seconde moitié de saison en demi-teinte, Lindblad bénéficie d’un fort soutien interne et d’une cote élevée au sein du giron autrichien, ce qui pourrait lui ouvrir les portes de la catégorie reine dès 2026.
Dans ce contexte, Yuki Tsunoda et Liam Lawson, tous deux en quête de confirmation, se retrouvent en concurrence directe pour conserver leur place au sein de Racing Bulls. Tsunoda, auteur de débuts solides en début de saison, a vu ses performances s’effriter depuis son intégration dans l’environnement Red Bull. Lawson, quant à lui, a connu un pic de forme entre Monaco et Budapest, avec plusieurs entrées dans les points, avant de retomber dans l’irrégularité. Ses accidents successifs à Zandvoort et Monza, dont l’un impliquant Tsunoda, ont fragilisé sa position. La comparaison entre Yuki Tsunoda et Liam Lawson se poursuivra jusqu’à la fin de saison, chacun évoluant dans un contexte différent et avec une expérience contrastée. De son côté, Isack Hadjar a donc prouvé qu’il avait l’étoffe pour rejoindre Max Verstappen dès 2026.
Le second baquet aux côtés de Max Verstappen, historiquement difficile à occuper, reste un défi majeur. Aucun pilote n’a véritablement réussi à s’y imposer durablement depuis le départ de Daniel Ricciardo. Si Isack Hadjar est confirmé, il devra affronter une pression intense et un environnement ultra-compétitif, tout en s’adaptant à une monoplace radicalement nouvelle.
Enfin, à ce stade, Red Bull Racing semble prêt à trancher en faveur d’un renouvellement profond de sa structure pilote. Une décision audacieuse, mais cohérente avec les ambitions de l’équipe pour 2026, qui pourrait marquer un tournant dans la gestion du fameux second baquet, longtemps considéré comme un piège pour les jeunes talents. Cependant, Isack Hadjar ne semble craindre aucun défi et devrait ainsi être l’homme de la situation, en tant que coéquipier du meilleur pilote de F1 au monde, Max Verstappen.
La rédaction
Photos : Red Bull Content Pool
