La Ferrari 250 GTO vient d’être déclarée au rang d’œuvre d’art en Italie par le tribunal de Bologne. Cette décision de justice survient suite à la demande de Ferrari. En effet, il est ainsi interdit de reproduire la mythique 250 GTO.
Connue pour représenter le summum du design et de la performance de la firme de Maranello, la Ferrari 250 GTO a, en août 2018, battu un nouveau record lors d’une vente aux enchères organisée par RM Sotheby’s. C’est d’ailleurs les photos de la 250 GTO de 1962 “adjugée vendue” à 41 M€ à Monterey qui illustrent cet article.
Entre 1962 et 1964, 32 exemplaires et, pas un de plus, de la Ferrari 250 GTO ont été assemblés. Son 3.0 l V12 affiche une puissance de quelques 300 chevaux et, on doit sa carrosserie à l’artiste Scaglietti. L’anecdote la plus connue au sujet de la 250 GTO remonte à 1961. Lors d’essais de développement, un prototype de la 250 GTO à la carrosserie brute a été surnommé « Il Mostro » (“le monstre” en français). Quelques semaines plus tard, après sa révélation officielle, la Ferrari deviendra, pour toujours, l’une des plus belles voitures jamais conçues.
Ferrari ne rigole donc pas avec son patrimoine alors qu’à l’opposé, la culture de la réplique est devenue chose courante, notamment aux Etats-Unis avec l’AC Cobra du spécialiste Superformance. On peut néanmoins comprendre et accepter, sans aucune hésitation, le jugement prononcé en Italie sachant que des pays comme la Chine voient apparaître sur leurs routes de multiples copies aussi insolites que ratées, pour ne pas dire autre chose.
Grâce au fait que la Ferrari 250 GTO est maintenant une œuvre d’art, on peut facilement imaginer que la superbe italienne prendra encore plus de valeur. Alors, à quand un prochain record lors d’une vente aux enchères ?
La rédaction
Photos : RM Sotheby’s