Chine : une Ferrari 599 GTB à vendre pour 215 €

Non, vous ne rêvez pas ! En Chine, une Ferrari 599 GTB est à vendre pour environ 215 €. Saisie par les autorités chinoises, ces dernières ont décidé de s’en débarrasser en l’affichant au prix de la ferraille.

Comment expliquer ce prix sachant que la Ferrari 599 GTB est l’une des plus belles sportives jamais produites (2006 – 2012) ? Suite à un banal accident de la route, son propriétaire est tombé dans les filets de la police de Dongguan. Les forces de l’ordre ont ainsi constaté que la 599 GTB n’était ni assurée, ni enregistrée dans le registre local des véhicules, comprendre que l’auto n’était pas immatriculée. II suffit donc de faire une offre pour acquérir cette voiture qui n’en est pas une légalement en Chine.

Peu de détails ont filtré de la part de Chine au sujet de cette Ferrari. On sait cependant que cela fait des mois qu’elle est abandonnée. Les photos que vous découvrez dans cet article dévoilent une voiture recouverte d’une épaisse couche de poussière mais, en bon état. L’habitacle de la 599 GTB apparaissant un peu sale. Aucune information sur l’année de la Ferrari 599 GTB ou, son kilométrage, n’a été communiquée. On peut, en revanche, logiquement penser que son moteur fonctionne parfaitement.

Ferrari 599 GTB

Il reste à savoir si cette Ferrari peut quitter la Chine pour être éventuellement exporter. La manière la plus pragmatique pour en profiter serait de l’acheter et de revendre ses pièces. Les procédures d’exportation chinoises devraient également décourager les plus motivés à acheter l’auto.

Ferrari 599 GTB

En termes de motorisation, la 599 GTB est équipée d’un V12 6.0 l qui développe 620 ch et, la belle italienne réalise le 0 à 100 km/h en 3,7 s.

En France et en Europe, vous pouvez très bien vous offrir une Ferrari 599 GTB d’occasion. Il faudra alors débourser au minimum 100 000 €. Aux Etats-Unis, d’autres Ferrari abandonnées ont été découvertes dans un champs. Comme quoi, ce ne sont pas les plus belles voitures qui bénéficient des meilleurs traitements.

La rédaction