Fiat 500e : production encore suspendue et bientôt une version hybride

En Italie, à Mirafiori, la production de la Fiat 500e, soit la Fiat 500 électrique, est interrompue pendant 1 mois, à cause des faibles ventes de la citadine électrique sur le marché automobile européen. Il s’agit du second coup d’arrêt pour Stellantis, qui avait, déjà, arrêté les chaînes de production de la 500 “à pile”, ceci en début d’année 2024. En 2025, voire 2026, en réaction aux faibles ventes de cette 500, Stellantis confirme la commercialisation d’une 500 hybride.

Aujourd’hui, le vendredi 13, à une date qui peut faire peur, la production de la Fiat 500 électrique (Fiat 500e) va donc être stoppée, pour une durée d’environ 1 mois. Le groupe automobile franco-italo-américain justifie sa décision par le manque de commandes enregistrées, ces derniers mois en Europe, pour la citadine électrique. De plus, Stellantis évoque, avec transparence, de « profondes difficultés rencontrées sur le marché européen ».

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“Rien ne vas plus” pour les voitures électriques, à tel point que de très nombreux constructeurs automobiles relancent le développement de modèles hybrides et hybrides rechargeables. Dans cette logique, comme évoqué en introduction et pressenti début 2024, la Fiat 500 va devenir hybride (Ibrida), soit thermique à micro-hybridation probablement, car la plateforme technique de la Fiat 500 électrique le permet. Attention, Stellantis ne compte pas “lâcher” la Fiat 500e pour autant. En effet, 100 M€ vont être investis pour relancer la petite voiture italienne, avec une future batterie. Cette dernière devrait permettre de proposer une meilleure autonomie, tout en faisant baisser le prix de la 500e. Rappelons, qu’à ce jour, la Fiat 500 électrique d’entrée de gamme affiche, sur sa fiche technique, seulement 190 km d’autonomie en WLTP (batterie d’une capacité de 23,8 kWh), pour un tarif de 30 400 € (hors bonus écologique). Cette Fiat 500 électrique doit aussi faire face à de nouvelles concurrentes très abordables, telle que la Citroën ë-C3.

Enfin, à noter, sur le plan économico-politique, que le gouvernement italien reproche vivement à Stellantis de faire produire certains de ces modèles hors d’Europe, pour réduire, bien sûr, ses coûts de production. Giorgia Meloni pense, aussi, que la France est favorisée, par Stellantis, comparativement à l’Italie, toujours en matière d’usines. Cela est pourtant logique, si l’on prend en compte les marques françaises Citroën, Peugeot et DS Automobiles.

La rédaction

Photos : LesVoitures.com