La veille des manifestations prévues dans tout le pays le 17 novembre, pour protester contre la hausse des prix des carburants, petit point sur la mobilisation attendue du mouvement “Gilets Jaunes”. Ce sont 700 blocages qui devraient paralyser une partie de la France.
Les automobilistes arriveront ils à se faire entendre ? C’est en tous cas l’objectif des “Gilets Jaunes” mobilisés contre la flambée des tarifs des carburants. Le “contre-feu” a été allumé par Edouard Philippe avant-hier, notamment avec l’annonce concernant la prime à la conversion, mais les “mesurettes” annoncées ne devraient pas empêcher les manifestants de se mobiliser.
Hier, à l’avant-veille des opérations des “Gilets Jaunes”, nous avons recensé 723 événements disséminés sur le pays. Vous pouvez retrouver le détail de ces actions sur le site Blocage 17 novembre. Sur cette page, sont recensées, région par région, les actions prévues. Une carte interactive est aussi disponible.
Il y en aura pour tous les goûts avec des blocages, mais également des opérations escargots et autres très nombreuses manifestations. En région Ile-de-France, des actions sont prévues. Il est donc fortement conseillé d’éviter le périphérique parisien. A titre d’exemples, des blocages sont prévus porte de Bercy et porte Maillot. En province, de nombreux ronds-points seront inaccessibles, ainsi que certaines usines, ou supermarchés.
Du côté du Ministère de l’intérieur, on insiste pour qu’il n’y ait pas de blocage total empêchant la circulation, entre autres, des véhicules de sécurité. Néanmoins, aucune manifestation ne sera interdite « si elle ne menace pas l’ordre public et n’entrave pas la libre circulation. » Mais, Edouard Philippe a précisé mercredi que « la loi s’applique » en rajoutant que « l’entrave à la circulation, c’est sanctionné. »
Dès lors, quelle mobilisation attendre ? Ces dernières heures, après les mises au point des autorités, certains comités des “Gilets Jaunes”, qui avaient mis sur pied des rassemblements, ont jeté l’éponge. Dans d’autres endroits, on relève, en revanche, une rupture de stock de gilets jaunes dans les hypermarchés ou magasins de bricolage.
Texte : Niko Laperruque