La gendarmerie de l’Hérault rapporte, sur ses réseaux sociaux, avoir effectué une prise record en matière de trafic de stupéfiants. Ainsi, pas moins de 824 kilos de résine de cannabis ont été récupérés à l’intérieur de deux véhicules dont un SUV Audi Q8, ceci hier, le lundi 9 novembre 2020.
Suite aux investigations menées par la brigade de recherches de Lunel dans le cadre d’une enquête pour trafic de stupéfiants, le GIGN (Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale) est entré en action pour intercepter deux voitures qui circulaient sur l’autoroute A9. Au total, le Go Fast interrompu par les forces de l’ordre a donc permis de saisir 824 kilos de drogue.
C’est une récente instruction qui a permis de réaliser une telle prise. En effet, comme l’indique les informations publiées sur Facebook par la gendarmerie de l’Hérault, il faut remonter à octobre 2020 pour découvrir les débuts de l’enquête. A cette date, une commission rogatoire est ouverte suite à l’attaque d’un DAB (Distributeur Automatique de Billets) survenue à Marsillargues en région Occitanie. L’un des brigands ayant attaqué la banque a, ensuite, été identifié comme étant très actif en matière de transports de drogue de type Go Fast. Puis, après l’ouverture d’une autres enquête portant, donc, cette fois, sur un trafic de stupéfiants, le Groupe d’Observation et de Surveillance (GOS) de Montpellier a pris en chasse, comprendre en filature, l’homme. Les observations effectuées ont alors permis de comprendre qu’il était en train de préparer un Go Fast, les policiers s’étant déplacés jusqu’en Andalousie pour suivre le malfrat. Ce dernier comptait sur son retour chez nous pour réaliser un gros coup.
Enfin, après avoir passé la frontière, l’Audi Q8 suspecté a été intercepté, ainsi qu’un autre véhicule, hier vers 6H30 du matin sur l’A6, précisément dans le département de l’Aude au niveau de la ville de La Palme. Ce sont, finalement, deux individus, un montpelliérain de 36 ans et un nîmois de 28 qui ont été interpellés. Au moment où vous lisez ces lignes, ils sont, bien sûr, en garde à vue. Non sans humour, les gendarmes ne précisent pas si les deux trafiquants de drogue avaient en leur possession une attestation de déplacement dérogatoire.
La rédaction
Photos : gendarmerie de l’Hérault