Ces deux dernières années ont été marquées par une rupture en matière de design automobile. Enfin, osons-nous écrire, pour certaines grandes marques comme Audi avec le SUV compact Q2. L’Alfa Romeo Giulia, une pure création à l’ADN sportif 100% italien, a également marqué ce phénomène. Plus récemment, Peugeot a dévoilé la 3008 au look chargé mais tellement efficace et novateur. Et que dire du style du Toyota CH-R digne d’un film de science-fiction. Mais s’il y a bien un constructeur qui a toujours exercé l’art du design automobile sur ces modèles de série, c’est Infiniti. Preuve en est avec la superbe Q60 que nous avons eu le plaisir d’approcher de très très près…
L’idée de ce sujet n’est pas de rentrer dans le détail des performances de la Q60 mais de se concentrer sur la beauté de ses lignes à travers un shooting photo. Néanmoins, rappelons qu’elle est disponible à la vente depuis le mois dernier en deux motorisations. Le modèle dont vous observez le Dynamic Sunstone Red est motorisé par le 4-cylindres 2.0 litres turbo qui développe 211 ch. Prochainement, c’est à bord de la version dotée du nouveau V6 3.0 l turbo (405 ch), au code VR30 DDT, que nous découvrirons les capacités de ce coupé. Rappelons que son ambassadeur international est Kit Harington (le Jon Snow de Game of Thrones – à voir en vidéo ici).
Fluide, organique, tels sont les termes à employer pour décrire la redoutable Q60. Le coupé premium est né aux yeux du monde un jour d’hiver aux USA. C’était en janvier 2015 lors du salon de Detroit avec le Q60 Concept (en photo ci-dessous).
De l’étude de style à la série, la Q60 est clairement l’un des plus beaux coupés du marché. A l’avant la calandre inspirée de l’univers aquatique impose sa grille qui intègre un bouclier que l’on peut décrire de triple structure. La première, la plus basse, fait office de spliter.
La seconde, encore plus sportive, écarte les extrémités du bouclier avant. Il en résulte un rendu visuel puissant et sportif. La troisième, la plus imposante, profite de galbes impressionnants qui viennent épouser les feux à LED. Ces derniers représentent un savant mélange entre sensualité et agressivité. Hyper incisive, la signature visuelle du coupé japonais souligne la longue chute du capot vers la calandre chromée.
Les flancs de la Q60 dégagent une sensation de dynamisme impressionnante. La ligne de fuite crée le lien entre des courbes musclées et une surface vitrée réduite à son maximum. La longue ligne de toit retient sa chute au maximum. Résultat : de nouveau une fluidité très marquée se dégage du coupé et surtout un aspect très élancé. Les jantes de 19″ à 5 branches confèrent au coupé une « assise » moderne en accord avec l’élégance qui s’en dégage.
L’arrière de la Q60 reprend les codes visuels de l’avant avec toujours un bouclier sportif qui s’écarte à ses extrémités. Un diffuseur noir laqué intègre la double sortie d’échappement. Et encore une fois, la signature lumineuse « fonctionne » à merveille.
A l’intérieur, on retrouve l’ambiance de la berline Q50 mais attention, tout a été revu pour offrir une prestance digne de ce nom. Un cuir de très bonne facture est accompagné de surpiqûres.
Le pommeau de la commande de boîte de vitesses, les contours des portes en profitent. Le volant, qui n’est nul autre que celui de la Nissan GT-R, n’a plus rien à voir avec celui de la Q50.
Longue de 4,69 m, large de 1,85 m pour une hauteur de 1,39 m, la Q60 saura à coup sûr séduire une clientèle à la recherche de nouveautés stylistiques. Posséder la Q60, c’est jouir de l’élégance sportive d’un concept-car au quotidien…
Concluons avec Alfonso Albaisa, Directeur exécutif de la conception Infiniti, qui nous présente la Q60 : « Notre approche de l’élégance au service de la puissance rend les véhicules Infiniti immédiatement reconnaissables, mais plutôt que d’appliquer des contraintes et des limites sur le côté artistique et la créativité du design, nous évoluons constamment, pour lui conserver ce trait nouveau et contemporain. La Q60 est une représentation concrète de cette philosophie. »
La rédaction
Photos : LesVoitures.com – Alexandre Besançon