Leapmotor International lance, en France, la commercialisation du C10 REEV (Range Extended Electric Vehicle), soit un SUV électrique équipé d’un prolongateur d’autonomie. Très répandue sur le marché automobile chinois, cette technologie offre au Leapmotor C10 une autonomie pouvant atteindre 950 km. Dans cette version REEV, le concurrent des Peugeot 5008 et Tesla Model Y s’offre à partir de 37 400 €.

Comment augmenter l’autonomie d’une voiture électrique ? Tout simplement en lui ajoutant un petit moteur thermique en guise de prolongateur d’autonomie. Le SUV  électrique Leapmotor C10 REEV embarque, ainsi, un bloc essence 1.5 l d’une puissance de 95 ch. Contrairement à un véhicule de type PHEV (Plug-in hybrid electric vehicle), le moteur thermique n’entraîne pas les roues arrière du C10 REEV, mais est utilisé comme générateur, en tant que prolongateur d’autonomie.

Leapmotor C10 REEV prolongateur d'autonomie

Disposant d’une puissance électrique de 160 kW/218 ch, le Leapmotor C10 REEV est doté d’une batterie d’une capacité réduite de  28,4 kWh. Bien sûr, le SUV électrique chinois se recharge, comme toutes les voitures électriques, en étant branché à une borne de recharge. Quant au moteur thermique 1.5 l, il génère donc juste de l’énergie électrique qui est stockée dans cette même batterie de  28,4 kWh de capacité.

Leapmotor C10 Leapmotor C03 voitures électriques chinoises

Comparativement au C10 électrique (420 km d’autonomie en WLTP – batterie d’une capacité de 69,9 kWh), la « pile » du C10 REEV est donc plus petite, pour une autonomie bien supérieure de 950 km donc. Alors que le C10 électrique n’émet pas de CO2, le C10 REEV est communiqué pour 10 g/km.

En termes de tarifs, cela donne, comme indiqué en introduction de cet article, un prix de départ fixé à 37 400 € pour rouler au volant du Leapmotor C10 REEV. Les premières livraisons de ce SUV 100% électrique, pour l’entraînement de ses roues avant, sont attendues en avril, pour le marché automobile français. De quoi répondre, pour le constructeur automobile chinois et son partenaire Stellantis, au bonus écologique dont ne profitent pas les Leapmotor C10 et T03, ainsi qu’aux droits de doaune compensateur mis en place par l’UE.

La rédaction

Photos : Leapmotor