Comme annoncé fin août dans les colonnes du journal Le Parisien, le malus écologique va être revu en 2018. Même si les contours quasi définitifs du dispositif, annoncés par Nicolas Hulot aujourd’hui dans Libération ne sont pas identiques à ceux d’août, une chose est sûre, on va bien vers un durcissement du malus ! La prime à la casse évolue également. Ces annonces font partie des 4 mesures phares détaillées par le ministre de la Transition écologique et solidaire, ceci dans le cadre de ce qu’il nomme « le paquet solidaire climatique ».
Commençons par la prime à la casse. Aujourd’hui il existe deux primes : 4 000 € subventionnés par l’Etat pour l’achat d’un véhicule électrique ou 2 500 € pour l’achat d’un véhicule hybride rechargeable (émissions inférieures à 60 g de CO2/km). La seconde prime concerne les ménages modestes. Dans ce cas, ils récupèrent, pour l’achat d’un véhicule neuf ou récent d’occasion émettant moins de 110 g CO2/km, 500 € d’aide (Euro 5) et 1 000 € (Euro 6). Pour ces deux situations, la condition est de mettre à la casse un véhicule diesel immatriculé avant le 1e janvier 2006.
C’est la seconde prime qui va être généralisée en 2018 à tous les foyers comme l’a annoncé Nicolas Hulot : « la prime de 500 € à 1 000 € qui existait uniquement pour les ménages à revenus modestes et qui ne fonctionnait pas bien sera généralisée à tous les Français propriétaires de véhicules essence d’avant 1997 et diesel d’avant 2001. » Les occasions dites récentes (vignettes Crit’Air verte, 1 ou 2) sont aussi concernées.
En revanche, il y aura une spécificité pour les foyers modestes, à savoir la reprise d’un diesel d’avant le 1er janvier 2006 mais la prime sera plus élevée : 2 000 €. Le marché de l’occasion devrait donc en profiter largement.
Concernant le malus, cela se gâte donc car le seuil débutera à 121 g CO2/km ! Le malus maximal passera de 10 000 € à 10 500 €. Il faut bien financer la prime à la casse… Néanmoins, le bonus de 6 000 € pour l’achat d’un véhicule électrique se cumulera toujours à la prime à la casse.
La rédaction