C’est en suivant la très célèbre épreuve du Tour Auto, de Paris à Deauville, que nous avons apprécié pleinement la conduite du SUV au milieu des Porsche et Ferrari d’antan. C’était même l’occasion pour notre Levante de rouler aux côtés de son prestigieux ancêtre : la Maserati SI 200 ayant appartenu à Fangio et qui figure chaque année parmi les grands favoris du plateau Régularité. Pendant une semaine, le Levante s’est confronté à toutes les situations en accompagnant la Lancia Flavia Coupé en tant que voiture média.
La complicité entre le Levante de 2019 et la SI 200 de 1957 s’est retrouvée dans l’exceptionnel vrombissement du moteur telle une empreinte que la marque au trident a su conserver à travers les âges. En parlant de complicité, c’est avec une autre cousine italienne que le SUV Maserati Levante a passé une grosse partie de la semaine : l’élégante Lancia Flavia Coupé de 1963 représenta, en effet, une partenaire idéale pour notre Maserati. Ainsi, le duo italien a filé à toute allure à travers la France, pour le plus grand plaisir des spectateurs, toujours émerveillés par notre passage.
Commençons par un tour du propriétaire. Au premier regard, aucun doute, c’est bien une Maserati ; la calandre généreuse qui abrite le trident de la marque est sublimée par de longs feux Matrix LED. Les deux nervures présentes sur le capot rappellent l’agressivité de la Ghibli et, bien que les proportions restent celles d’un SUV classique avec 5 m de long et près de 2 m de largeur, Maserati a réussi à doter son « gros bébé » d’une ligne élégante et dynamique. Le profil du Levante est musclé et, avec de telles lignes d’attaque, c’est sans doute l’arrière un peu fade qui ne semble pas être à la hauteur.
Une fois à l’intérieur, la finition épurée reflète bien le luxe de la marque au trident. La signature Maserati est bien présente à travers la petite horloge qui trône sur le tableau de bord. Le GPS s’est doté de la compatibilité Apple Car Play et de l’interface tactile MTC+ qui sont simples à prendre en main. Le nouveau levier de vitesses a été redessiné. A l’arrière, on ne manque pas de place et les sièges chauffants rendent le trajet agréable à chacun des passagers. Le volume de coffre de 580 l est généreux et les commandes d’ouverture automatique sont simples d’accès. Les assistances à la conduite sont nombreuses : surveillance des angles morts, aide au freinage d’urgence, aide au maintien sur la voie de circulation, régulateur de vitesse adaptatif, etc…
Au volant, le confort est apprécié. Les reprises offertes par la boîte de vitesses de notre version diesel sont un peu timides. A l’opposé, en termes d’autonomie, le réservoir de 80 litres (consommation mixte de 7,2 l/100 km) permettent au Levante de se passer des stations-services sur de longues distances. Une fois en mode « Sport », c’est autre chose : on retrouve une sonorité de moteur telle qu’on l’attend d’une Maserati. La boîte de vitesses devient plus réceptive et, ajoutez à cela le mode « suspension sport » et, en utilisant les palettes au volant, vous vous retrouvez aux commandes d’un engin au comportement agressif et dynamique. De plus, la gestion de la garde au sol permet au Levante d’adapter sa hauteur et son centre de gravité. En effet, 4 niveaux de garde au sol sont proposés. En mode « Sport », il descend au plus près de la route pour une meilleure adhésion offrant le « centre de gravité le plus bas de tous les SUV » selon Maserati. En mode « Offroad », il s’élève de quelques centimètres pour réussir à grimper les sommets. Nous avons été surpris par la polyvalence du Levante qui offre de véritables sensations sur des petites routes en mode « Sport » et, qui se faufile presque partout en mode « Offroad » jusqu’aux abords sinueux du circuit de Charade. La direction est particulièrement agréable.
Pour conclure, le Levante diesel est un SUV haut de gamme qui combine confort et sportivité. Cependant à notre goût, mettre un V6 diesel dans une Maserati, c’est un peu perdre l’essence de la marque. En matière de prix, notre Levante diesel s’affiche à partir de 76 200 €. Pour un essence, comptez plutôt autour de 100 000 €. Enfin, si vous voulez véritablement prendre en main un monstre de plus de 500 chevaux, il vous faudra attendre encore fin 2019 et l’arrivée d’une version GTS équipé d’un V8 biturbo de 530 ch (142 900 €), ou encore d’un Levante Trofeo de 580 ch à 180 200 €. Enfin, après la Maserati 200 SI, une autre gloire au trident est à l’honneur cette année : la Maserati 8CTF victorieuse il y a 80 ans lors des 500 Miles d’Indianapolis.
Texte et essai Guillaume et Geoffroy de Gaillard
Photos : LesVoitures.com
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