Ceux qui suivent l’actualité automobile et, de plus près celle de la marque Maserati, savent que la Quattroporte n’existe pas en version break. Cela n’a pas empêché un Anglais d’en posséder une, comment ? Tout simplement en modifiant la berline en un modèle aussi unique qu’exclusif qui apparaît en tant que Maserati Quattroporte Shooting Break sur le site internet Autostorico.
Pour être tout à fait précis au sujet de la Maserati Quattroporte, il y a bien eu, en 2008, une version break de produite mais, à seulement quatre exemplaires. On doit cette série très limitée au spécialiste italien des préparations, l’entreprise Carrozzeria Touring Superleggera. D’ailleurs, notre « ami britannique » qui désirait à tout prix une Quattroporte break a bien failli en acheter une lors d’une vente aux enchères RM Sotheby’s organisée en 2013 mais, il est passé, hélas pour lui, à côté. De quoi être énervé et, surtout motivé pour en faire construire une. C’est exactement ce qu’il s’est passé.
En effet, pour réaliser son rêve d’avoir dans son garage une Maserati Quattroporte break, le richissime anglais a donc fait appel à un autre spécialiste automobile, cette fois local, à savoir Adam Redding Classic Cars, un restaurateur situé outre-Manche dans le comté de Buckinghamshire.
Après quelques 1 500 heures de travail, incluant la création des lignes arrière de l’auto grâce à la modélisation 3D sur ordinateur, la Maserati Quattroporte Shooting Brake était née. Avouons que le résultat est très réussi car, les concepteurs de cette unique voiture ont fait un choix plus que judicieux en s’inspirant des modèles Mercedes. comme, par exemple, le Mercedes-AMG CLA 45 S Shooting Brake.
Pour couronner le tout, Adam Redding Classic Cars a équipé le break, que nous qualifierons comme une création italo-britannique, d’un système électrique d’ouverture pour le volet du coffre !
Enfin, sachez que ce break unique en son genre basé sur une Quattroporte berline de 2016 est, en revanche, motorisé par un bloc diesel, le 3.0 l V6 de 275 chevaux. L’histoire ne dit pas pourquoi il est, aujourd’hui, à vendre chez Autostorico.
Texte : Frédéric Lagadec
Photos : Autostorico