Mercedes-Benz cultive une tradition de l’automobile luxueuse depuis 1972, année pendant laquelle est apparue la toute première Classe S au code W116. Ont suivi d’autres générations les plus high-tech les unes que les autres, ceci selon les époques. En 2020, les technologies embarquées et autres aides à la conduite font désormais partie de notre quotidien d’automobiliste mais, avec la nouvelle Mercedes-Benz Classe S W223, la firme à l’étoile va encore plus loin dans tous les domaines.
Statutaire à plus d’un titre, la nouvelle Mercedes-Benz Classe S fait apparaître un design qui joue avec tous les codes de l’automobile. Ainsi, la face avant du nouveau porte-drapeau Mercedes impose ses formes tout en révélant une certaine finesse. Longue de 5,179 m, la Classe S W223 est donc également très large (1,954 m) mais, le traitement choisi pour le bouclier avant à l’immense entrés d’air inférieure « casse » intelligemment » une partie avant qui aurait pu être trop lourde visuellement.
Ce n’est pas du tout le cas grâce à l’adoption de nombreux éléments fins et chromés notamment pour la calandre aux barettes horizontales, les optiques aux lignes plutôt fines participent à asseoir un style élancé et homogène alors que l’étoile trône sur le capot avant.
De profil, les designers situés outre-Rhin ont joué la carte de la simplicité, comprendre fluidité avec une ligne de caisse haute qui s’étire quasiment jusqu’aux feux arrière et un long toit courbée, ce dernier ne faisant alors presque qu’un avec la malle arrière. Cette recherche de fluidité est d’ailleurs reprise pour les poignées de portes affleurantes.
Vue de l’arrière, la Mercedes-Benz Classe S en impose, cette fois, beaucoup plus, ceci avec des feux qui prennent de la place. Liés par un bandeau de nouveau brillant, ils sont situés très haut ce qui fait ressortir un bouclier arrière massif mais non moins élégant car, tout est épuré et les galbes sont contenus.
Passons à l’intérieur de cette nouvelle Classe S… attention les yeux, on touche ici au summun du luxe automobile et de la haute technologie. A la fois raffinée et hyper-moderne, la grande Mercedes n’en oublie pas, bien sûr, de proposer un confort optimal.
L’écran central tactile est d’une taille de 12,8″ (OLED – 239,06 mm x 218,8 mm) occupe tout l’espace de la console centrale alors que la dalle dédiée à l’instrumentation digitale est de 12,3″. Ces écrans font partie du système MBUX (Mercedes-Benz User Experience) de dernière génération. En comptant les autres écrans disponibles pour les passagers à arrière, Ils sont, au total, au nombre de 5.
Hormis, les nombreuses dispositifs liés au confort (massage, audio, etc..), la Classe S est également équipée pour répondre à la catégorie des voitures autonomes de niveau 3 comme les Tesla.
Venons-en aux motorisations de la grande berline allemande sachant que toutes ses déclinaisons de lancement intègrent une hybridation légère 48 V. En essence, on trouve les S 450 (367 ch/500 Nm) et S 500 (435 ch/520 Nm). En diesel, l’offre se compose de la S 350 d (286 ch/600 Nm) et la S 400 d (330 ch/700 Nm). A noter que seule la S 350 d peut faire l’impasse sur la transmission intégrale 4Matic pour devenir une propulsion, toutes les autres Classe S seront donc proposées avec le sytème 4Matic de série.
Pour être tout à fait précis, le marché nord-américain aura même le droit à une S 580 : V8 4.0 l bi-turbo de plus de 500 chevaux. En termes de boîte de vitesses, la boîte automatique 9G-Tronic est présente sur toutes les Classe S.
Plus tard en 2021, Mercedes-Benz lancera une version PHEV (plug-in hybride rechargeable) annoncé pour quelques 100 km en tout électrique. Des versions AMG sont également dans les cartons. Enfin, retrouvez notre essai de la première Mercedes 100% électrique, l’EQC, en cliquant ici.
La rédaction
Photos : Mercedes-Benz