Selon Le Parisien, la ville de Paris et la DPSP (Direction de la Prévention, de la Sécurité et de la Protection) viennent de prendre en flagrant délit quatre employés de sociétés dont l’activité principale est d’enlever les véhicules en stationnement gênant ou non autorisé pour les emmener à la fourrière. Ces grutiers ripoux avaient pour habitude d’accepter une somme d’argent en liquide de la part d’automobilistes en échange de la restitution immédiate de leur véhicule. Il semblerait également que ces mêmes grutiers n’hésitaient pas à proposer de reposer les voitures ou, autres motos et scooters, ceci en contrepartie d’un bakchich.
Tout a commencé suite à des doutes émis par des agents verbalisateurs au sujet d’un business plutôt rentable pour les grutiers incriminés, ces derniers on été rapidement mis sous surveillance. Les fonctionnaires de police de la salle de commandement de Paris, inaugurée il y a quasiment un an jour pour jour, ont juste eu à attendre que les grutiers ripoux passent à l’action.
Toujours d’après Le Parisien, l’un des quatre grutiers ripoux pris en flagrant délit a été placé hier, mardi, en garde à vue pour le motif suivant : « corruption passive par un agent chargé d’une mission de service public ». Un second grutier a, quant à lui, été observé en train de négocier avec un automobiliste, ceci en pleine nuit. Dans la plupart des cas, 100 € étaient demandés par les grutiers ripoux.
Pour la Préfecture de police de Paris, ce problème n’est pas nouveau et, d’autres nombreux grutiers profiteraient tous les jours de la même combine.
La rédaction
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