Nouveau revers pour Anne Hidalgo et son équipe. En effet, la justice administrative vient de donner raison à la préfecture de police de Paris concernant le projet de transformation de la large zone située aux alentours du Trocadéro et de la Tour Eiffel. La maire de Paris ne pourra donc pas mettre en place la piétonnisation et la végétalisation de ce secteur pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.
C’est précisément la Cour administrative d’appel de Paris qui a finalement tranché en faveur de la préfecture de Police de Paris. Cette dernière a, depuis l’annonce, en mai 2019, du projet “OnE” émise de nombreuses réserves, notamment en termes de sécurité et sur le futur plan de circulation imaginé par la mairie de Paris, ceci pour le Champ-de-Mars, le plateau Joffre, le Trocadéro et les abords de la Tour Eiffel (15ème, 16ème et 7ème arrondissements de Paris). En octobre 2022, le Tribunal administratif avait déjà rejeté, le recours dit “en référé” porté par la mairie de Paris qui avait donc “perdu” une première fois.
Depuis la “nouvelle défaite” de la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire (Premier adjoint à la Maire de Paris en charge de l’urbanisme, de l’architecture, du Grand Paris et des relations avec les arrondissements) semble avoir été touché dans son ego. Il a ainsi répondu à un tweet publié par Rachida Dati, la maire du 7ème arrondissement. Quant à Anne Hidalgo, non sans provocation, elle pourra se consoler avec son idée de pérennisation des pistes cyclables et des “voies olympiques“, ceci après les Jeux Olympiques de Paris 2024.
Malgré l’entêtement de @datirachida à entraver à tout projet de nature, de vélo, de suppression de la place de la voiture, nous n’allons pas renoncer.
Le tout voiture n’a plus sa place à Paris. https://t.co/ADXj372Jy4
— Emmanuel Grégoire (@egregoire) April 13, 2023
Le projet de piétonnisation et de végétalisation “OnE” reste, néanmoins, l’un des objectifs de la mairie de Paris qui compte le mettre en place, désormais, à l’horizon 2025, pour, encore plus, sortir la voiture de la capitale.
Enfin, d’après les juges, la mairie de Paris n’a pas réussi à fournir des éléments précis pour justifier deux souhaits importants demandés par la préfecture de Police de Paris : « élargir à trois mètres la voie réservée aux véhicules de sécurité et de secours sur le quai Branly » – « La mise en place d’une meilleure gestion de la régulation des feux ». Rappelons que les Jeux Olympiques de Paris 2024 auront lieu du 26 juillet au 11 août 2024.
La rédaction
Photos : Mairie de Paris, Kathryn Gustafson. MIR – Gustafson Porter + Bowman