Initié par les “Gilets Jaunes”, le mouvement de gronde qui touche la France a pour effet de causer une pénurie d’essence et des autres carburants diesel et GPL. Depuis le 17 novembre, de nombreux dépôts pétroliers sont ainsi bloqués et la situation ne s’arrangera pas dans les prochains jours. La carte des stations-services à sec refait donc son apparition.
Les déclarations d’Edouard Philippe du lundi 3 décembre n’ont, à cette heure, pas d’impact réel sur le blocage des dépôts de carburants. C’est d’abord la Bretagne qui a été touchée et la pénurie d’essence progresse hélas sur l’ensemble de l’Hexagone. En revanche, les manifestants ont décidé de lever le blocage du dépôt de Brest suite à l’annonce du Premier ministre. Celui de Lorient étant toujours sous le contrôle des “Gilets Jaunes”. Il faudra donc patienter quelques jours, voire plus, pour revenir à une situation normale dans l’ouest de la France. La région de Marseille est également touchée.
Dans d’autres régions, comme par exemple en Loire-Atlantique, les “Gilets Jaunes” procèdent à des blocages en utilisant la technique des barrages filtrants notamment pour la raffinerie Total de Donges et le port de Saint-Nazaire.
A l’heure où nous écrivons ces lignes, plus de 250 stations-services sont touchées. Les automobilistes dont certains sont solidaires avec les “Gilets Jaunes” ont du mal à trouver du carburant. Même si la situation n’est pas encore à la panique, cela peut vite dégénérer car tout le monde risque de se “jeter” sur les pompes par peur d’un lendemain sans carburant. La carte des stations-services en difficulté, ou fermées, représente donc un outil intéressant, ceci que ce soit pour les particuliers ou les professionnels. Le système permet même de chercher localement une station-service.
Au-delà des blocages des dépôts pétroliers, de nombreuses actions menées par les “Gilets Jaunes” sont toujours recensées à travers la France. Elles concernent des barrières de péage ouvertes ou des barrages mis en place à l’entrée d’autoroutes.
La rédaction