Les radars mobiles-mobiles, ou voitures-radars, sont de plus en plus présents sur nos routes, mais apparemment pas assez pour le gouvernement. D’après le très sérieux hebdomadaire Auto Plus du 3 février 2017, des civils engagés par des prestataires privés seront au volant de voitures-radars dans les prochains mois.
Cette information a été confirmée par le ministre de l’Intérieur, Bruno Le Roux. La politique générale de privatisation des verbalisations sur nos routes, qui sera mis en place dans Paris pour le stationnement, est donc aussi le nouveau credo de l’Etat. Ce dernier souhaite optimiser à son maximum le parc de radars mobiles-mobiles en le confiant à des sociétés spécialisées.
400 voitures équipées de technologies pour verbaliser les excès de vitesse ne seraient pas utilisées à ce jour. Les forces de l’ordre (gendarmes ou policiers) qui devraient les conduire, seront remplacées par un civil salarié d’un prestataire privé. La technologie est tellement au point qu’il suffira de programmer une tournée, un peu à la manière des chauffeurs-livreurs. « L’exécutant », le conducteur, aura juste à suivre l’itinéraire défini et la machine fera le reste. En pratique, les systèmes embarqués sont en mesure de lire les panneaux de limitation de vitesse et de verbaliser automatiquement un automobiliste qui ne respecterait pas la vitesse limite.
Des tests sont prévus en Normandie très bientôt avant une mise en oeuvre à l’échelle nationale à la rentrée 2017.
La rédaction
Source et photos : Auto Plus