Officiellement proposée en octobre 2015 à l’occasion du dernier CISR (Conseil Interministériel de la Sécurité routière), le projet de passer par des prestataires privés pour utiliser les radars mobiles-mobiles est en passe de devenir une mesure qui est programmée à l’horizon 2017.
D’après le gouvernement, les dernières générations de radars embarqués (RMNG) ne sont pas assez utilisées, faute d’opérateurs, comprendre faute de gendarmes et de policiers disponibles. Environ 400 voitures ne sortiraient que trop peu souvent des locaux de nos autorités. Et en réponse à la hausse de la mortalité sur les routes, Emmanuel Barbe, le délégué interministériel de la Sécurité routière, a été clair : “A tout endroit et à tout moment, les automobilistes doivent savoir qu’ils pourront se faire flasher.” C’est dans ce but que des prestataires privés seront payés par l’état, et donc indirectement pas nos impôts , pour nous verbaliser en cas d’excès de vitesse !
Mais attention, l’affaire n’est pas jouée d’avance car le fait de confier à des sociétés la conduite des voitures équipées de radars embarqués engendre des questions sur la légalité des procès-verbaux. Au-delà du fait qu’il faut déjà paramétrer les RMNG et respecter une procédure précise pour les utiliser légalement, si ce n’est pas un gendarme ou un policier qui constate l’infraction, le PV devrait fort logiquement être illégal. L’Etat va-t-il assermenter les futurs opérateurs ? Affaire à suivre…
La rédaction