Radars : la « seconde « Révolution française » ?

Quand le peuple se révolte contre des décisions politiques ou une répression de plus en plus accrue, le terme « révolution » peut être utilisé. Dans la nuit du dimanche 21 au lundi 22 janvier, de nombreux radars situés dans la région Rhône-Alpes ont subi les attaques d’un « gang » qui protesterait contre le passage de la vitesse limitée à 80 km/h sur le réseau secondaire. Ces radars incendiés représentent la gronde assumée des automobilistes…

Ces incendies, détériorations et destructions de radars ne sont pas les premières à être recensées chez nous. L’année 2017 avait déjà été marquée par de multiples actions, hors la loi bien sûr, il est important de la préciser (à lire sur : Radars : 2017 l’année de la révolte et des radars vandalisés). Mais cette fois, les revendications sont encore plus précises comme l’explique Le Dauphiné. Ainsi, un tag « 90km/h » a été retrouvé sur la chaussée à quelques mètres d’un radar détérioré lourdement sur la RN7 à Laveyron.

Le bilan est conséquent. Trois dispositifs de contrôle de la vitesse ont été touchés en Isère cette même nuit à Sonnay, Roussillon (sur l’A7) et à Reventin-Vaugris (RN7). Plus loin en Ardèche, un radar a également été incendié sur la RD820 (Peaugres). Voici le reportage de nos confrères de BFM TV qui relatent ces attaques.

Rappelons que la dégradation d’un bien public peut être punie par une peine maximale de 45 000 € d’amende et 3 ans de prison. Si c’est une action de groupe qui est menée, la sanction pénale passe à 75 000 € d’amende et 5 ans d’emprisonnement. Mais certains français semblent ne pas tenir compte de la loi. Enfin, nous pouvons être surpris d’une chose. A ce jour, le ministère de l’Intérieur n’a pas réagi ni communiqué officiellement sur ces attaques.

La rédaction