Le Ministère de l’intérieur a lancé le 23 novembre dernier, la contestation en ligne des excès de vitesse relevés par les radars automatiques…
Cette démarche s’inscrit dans le cadre du plan de modernisation de l’administration et la volonté du gouvernement de simplifier les démarches des usagers, la contestation d’une contravention donc, suite à une infraction relevée par un radar automatique.
Cette dématérialisation correspond à la mesure complémentaire (D21) décidée en comité interministériel de la sécurité routière le 2 octobre 2015. Avant l’ouverture de cette nouvelle fonctionnalité, l’usager qui souhaitait contester une amende radar devait envoyer par la Poste, à ses frais, en recommandé, son dossier au Centre national de traitement de Rennes (CNT).
Cette forme de contestation est toujours possible mais, depuis le 23 novembre, cette démarche peut aussi s’effectuer gratuitement en quelques clics. pour cela, il suffit de se connecter au site internet de l’Agence Nationale de Traitement Automatisé des Infractions (ANTAI). Après avoir indiqué le numéro et la date de l’avis de contravention contesté, son nom de famille et le numéro d’immatriculation du véhicule concerné, l’usager accède aux trois formes de contestation possible proposées par le site :
- Véhicule vendu, cédé, volé, détruit ou ayant fait l’objet d’une usurpation de plaque d’immatriculation
- Conducteur autre que le propriétaire du véhicule au moment de l’infraction
- Autre motif qu’il faudra exposer par écrit.
Dans ces trois cas de figure, le site permet à l’usager concerné de transmettre les pièces justificatives demandées (certificat de vol ou de cession numérisé, nom du véritable conducteur au moment de l’infraction ou récit des circonstances justifiant la demande d’indulgence). Finissons avec une note d’humour du très regretté Cabu.
La rédaction
Source : ANTAI