Découvrez notre nouvelle rubrique sur les radars mobiles sur les routes françaises. Ces dispositifs, déployés aléatoirement, contrôlent la vitesse des véhicules pour renforcer la sécurité routière. La gendarmerie et la police utilisent divers modèles, tels que les jumelles Eurolaser, les radars Ultralyte et les Prolaser.
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Radars mobiles
Des véhicules comme la Golf 7 berline et la Skoda Octavia Combi sont équipés de radars mobiles. Grâce à leur mobilité, ils surprennent les conducteurs imprudents et réduisent les excès de vitesse. Suivez nos analyses et conseils pour mieux comprendre leur fonctionnement et éviter les contraventions. Abonnez-vous pour rester informé sur les radars mobiles et leurs emplacements.
Le radar de contrôle routier mesure la vitesse des véhicules sur la voie publique à l’aide d’ondes radar. Principalement utilisé pour identifier les contrevenants aux limites de vitesse, il s’appuie sur l’effet Doppler-Fizeau.
Le radar émet une onde continue, réfléchie par toute cible dans sa direction. Par effet Doppler, l’onde réfléchie a une fréquence différente : plus grande pour les véhicules s’approchant, plus petite pour ceux s’éloignant. En mesurant cette différence, on calcule la vitesse de la cible.
Généralement, les radars utilisent des longueurs d’onde centimétriques des bandes X, K, Ka, et en Europe, la bande Ku. La bande X, moins courante, est perceptible par les récepteurs anti-radars. Une alternative est le Lidar, qui utilise des impulsions laser pour estimer la vitesse.
Un modèle utilisé en 2009 en France a comme caractéristiques :
- Fréquence d’émission : 24,125 GHz
- Étendue de mesure : 10 à 300 km/h
- Échelon d’indication : 1 km/h
- Valeur de contrôle : 100 km/h
Les radars mesurent la vitesse radiale entre le radar et le véhicule. Pour une mesure précise, le radar doit être orienté selon un angle de 25° par rapport à l’axe de circulation. Un angle incorrect peut entraîner des erreurs de mesure.
Pour compenser d’éventuelles erreurs, les autorités émettent des règles pour les constats d’infraction. En France, les marges techniques d’abaissement dépendent du type de radar. Par exemple, pour les radars fixes de nouvelle génération, l’erreur maximale tolérée est de plus ou moins 3 km/h (inférieur à 100 km/h) ou plus ou moins 3 % (au-dessus de 100 km/h). Pour les radars fixes plus anciens et les radars embarqués, les marges sont de 5 km/h puis 5 % au-delà de 100 km/h.
L’installation correcte des radars est cruciale pour éviter les contraventions indues. La formation du personnel est essentielle pour assurer des mesures précises et fiables.